Réduction d’impôts : ces dispositifs qui ne marchent pas toujours très bien

Réduction dimpôts : ces dispositifs qui ne marchent pas toujours très bien
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Réduction d’impôts : ces dispositifs qui ne marchent pas toujours très bien. La rédaction d’Il est encore temps vous fait le point ici même !

Les aides fiscales sont certes multiples, elles ne sont pas toujours avantageuses. Réduction d’impôts : ces dispositifs qui ne marchent pas toujours très bien.

Nombreux sont les Français à ne pas profiter des déductions, réductions et autres crédits d’impôt auxquels ils ont droit.

« Les dépenses défiscalisantes sont l’ensemble des dépenses qui, lorsqu’elles sont engagées par un foyer fiscal, ouvrent en contrepartie droit à un avantage fiscal », explique Martin Cortet, expert en Finances Personne au sein de Climb (ex Tacotax), plateforme spécialisée dans la gestion de patrimoine.

« Cette dépense en question va venir réduire l’assiette d’imposition. On déduit la dépense du montant du revenu imposable, ce qui a pour conséquence de mécaniquement faire baisser le montant de l’impôt », poursuit l’expert.

« Les réductions d’impôt quant à elles, viennent réduire l’impôt dû dans la limite de son montant. Ainsi, si le montant de la réduction excède celui de l’impôt dû, le reliquat n’est jamais remboursé. Dans certains cas, il sera reportable sur l’impôt des années suivantes (Girardin Industriel, FIP), mais dans d’autre, le reliquat de réduction d’impôt sera définitivement perdu (Pinel) ».

« Les crédits d’impôt s’imputent après les réductions d’impôt sur ce qu’il reste à payer. Si le montant des crédits d’impôt dépasse le montant de l’impôt dû, l’administration fiscale rembourse la différence », rajoute le spécialiste.

Certaines de ces aides ne sont pas toujours très profitables. On vous met au parfum.

Le dispositif Loc’Avantages

Ce dispositif locatif permet au bailleur d’obtenir une réduction d’impôt (de 15% à 65% des loyers encaissés). Pour autant, il ne permet pas toujours de compenser la perte de loyers consentie, selon les calculs de Mieux vivre votre argent.

« 15% de réduction d’impôt en échange d’un loyer inférieur d’environ 15% aux normes du marché (les plafonds sont fonction de la localité et de la surface). Si un bailleur est au prix du marché, il va donc perdre 15% de loyers en entrant dans le dispositif, » est-il indiqué.

« Sachant que les loyers sont imposés et soumis aux prélèvements sociaux, sa perte de loyers nette de fiscalité sera même plus réduite : par exemple 7,92% si le bailleur est dans la tranche à 30% ».

S’il est imposé dans une tranche plus basse ou que le « loyer actuel est élevé et impose un effort de réduction bien supérieur à 15%, le bilan risquera d’être négatif ».

Les dons

Comme indiqué par les experts de Climb, « Sur 4,5 milliards d’euros reversés annuellement aux associations et bonnes œuvres, seuls 2,5 milliards d’euros de dons sont déclarés par les contribuables chaque année ».

Les frais de scolarisation

Si vous avez des enfants scolarisés, vous pouvez par conséquent, prétendre à une réduction d’impôts. Son montant dépend du nombre d’enfants ainsi que de leur avancée dans le parcours scolaire normal.

La réduction est de 61 euros s’ils sont au collège, 153 euros s’ils sont au lycée, et 183 euros s’ils suivent des cursus supérieurs.

Les frais réels

Plusieurs Français préfèrent l’abattement forfaitaire de 10% au lieu de déclarer les frais réels. La perte peut aller jusqu’à 432 euros en moyenne.

Les revenus locatifs

Régime micro-foncier ou régime réel ? Que choisir ? Si vos dépenses dépassent 30% des loyers bruts et que les revenus perçus excèdent 15 000 euros, il est préférable d’opter pour la seconde option, pour en déduire plus.