Certaines dépenses auxquelles on ne pense pas toujours peuvent aussi faire baisser la note. On vous aide à y voir plus clair.
Il faut savoir que ces frais réels ne se limitent uniquement pas aux frais de transport et de repas. Il en existe encore bien d’autres. Rappelons qu’une déduction importante des frais réels participera à faire baisser votre revenu fiscal de référence. Voici ces autres frais réels à déduire que vous ne connaissez peut-être pas mais qui peut contribuer à la réduction d’impôt.
Frais de transports et frais de repas.
Concernant vos frais de transports, leur calcul est soumis à un barème kilométrique qui fait chaque année, l’objet d’une publication. Pour plus de détails, lisez notre article sur le barème kilométrique pour 2023.
Pour connaître le nombre de kilomètres parcourus, il faut retenir un aller-retour (lieu de travail – domicile) par jour sur l’année. Le fisc a dans ce sens, placé un maximum à 40 km aller soit 80 km aller-retour par jour travaillé.
Vous pouvez aussi y ajouter les frais de stationnement (garage, parking), ou encore les frais de péages pour ceux qui empruntent l’autoroute.
Le fisc autorise le contribuable à déduire les repas mais sous certaines conditions. Le prix d’un repas s’élève à 5 euros (pour l’impôt 2023). Cela ne se cependant pas de façon systématique.
S’il vous est possible de rentrer à pied, vous ne pouvez pas le faire.
Si vous bénéficiez des tickets restaurants ou disposez d’une cantine sur votre lieu de travail, la déduction des repas de vos impôts ne vous concerne pas. Dans le cas contraire, ajouter 5 euros par jour travaillé au frais kilométrique obtenus précédemment.
Réduction d’impôt : ces autres frais réels à déduire que vous ne connaissez peut-être pas
Frais de déménagement
Lorsqu’un nouveau job ou une mutation professionnelle vous oblige à déménager, il devient possible de déduire des impôts aux frais réels, les dépenses des trajets supportés pour le transport des personnes et des cartons.
De même que les paiements effectués auprès d’une entreprise de déménagement. Pensez à garder la facture et tout justificatif en cas de contrôle.
Le barème kilométrique permet de connaître le montant à déduire.
Selon le Bulletin officiel des finances publiques : « Les frais de déménagement, lesquels s’entendent des frais de transport des personnes et des frais du déménagement proprement dit […]sont considérés comme des dépenses professionnelles pour l’assiette de l’impôt. »
Frais de matériel
Pour travailler à domicile, les professionnels ont parfois besoin de matériels (bureau, fauteuil, ordinateur, téléphone portable, logiciels, imprimante, bureau, stylos, agrafeuse, etc. ).
Si ces matériels n’ont pas été financés par votre employeur, vous pouvez réduire votre impôt en déclarant des frais réels dans la mesure où le prix unitaire de chaque objet ne dépasse pas 500€.
Dans le cas contraire, il faut alors déduire une annuité sur plusieurs périodes. Les objets doivent obligatoirement être en rapport direct avec la profession et réservé à son usage.
Dans le cas où l’usage n’est pas exclusif, il faut déduire le prorata réservé au professionnel seulement.
Déduction des frais du local ou de la pièce
Pour calculer les frais de local, le contribuable doit tout d’abord déterminer le prorata de la pièce par rapport à sa maison. Assurez-vous en amont que vos conditions de travail vous permettent d’être éligibles à ces frais déductibles.
Une fois le pourcentage établi, déduire au prorata la taxe foncière, la taxe d’habitation, les travaux effectués, les loyers et les charges de copropriété et ce jusqu’aux dépenses courantes (frais de nettoyage, chauffage, électricité, ramonage).
Frais de double résidence
Si vous êtes obligés d’habiter hors de la résidence principale pour le travail, vous êtes alors éligible aux frais de double résidence. Assurez-vous de bien répondre aux conditions.
Sont déductibles les frais de loyer ainsi que les frais annexes au logement. Sans oublier les frais de transport à raison d’un déplacement aller-retour par semaine pour rejoindre votre résidence principale jusqu’aux dépenses supplémentaires de repas.
Frais vestimentaires
Attention, rappelle le bulletin officiel des finances publiques, « … les contribuables qui ne sont pas tenus par leur profession au port de vêtements spéciaux mais portent des vêtements d’un usage courant, ne peuvent déduire de dépenses à ce titre ».
Seuls certains professionnels ont le droit de déclarer des frais vestimentaires aux impôts.
Peuvent être déduits de vos frais réels, les vêtements de travail des ouvriers (bleus de travail, souliers spéciaux…) ; les combinaison des moniteurs de ski, le costume officiel des membres de l’université, les uniformes des préfets et robe des magistrats ou encore les chemises blanches des maîtres d’hôtel.
Frais de stage et de formation
Si vous êtes amenés à faire des stages ou des formations utiles pour trouver, garder ou améliorer votre travail, les frais de formation engendrés peuvent être déduits (frais d’inscription, frais de déplacements, frais d’impression et d’envoi de documents, etc.).