Qui va pouvoir bénéficier du chèque alimentaire de 100€ ? On vous en dit plus dans les prochaines lignes de notre article.
Qui va pouvoir bénéficier du chèque alimentaire de 100€ adressé aux plus modestes ? Ce dernier rappelons-le, a pour but, « d’aider les personnes en situation de précarité afin qu’il puisse consommer « des produits sains et de qualité ».
Chèque alimentaire : qui vont toucher les 100€ ?
La forte inflation de cette année a entraîné une hausse des prix des produits alimentaires. A qui revient finalement le chèque alimentaire de 100 euros ? Selon le projet de loi de finances 2023, « aux plus modestes ».
Des débats doivent avoir lieu sur la mise en place du chèque alimentaire. La décision devrait être prise d’ici la fin de l’année 2022.
Cette aide devrait concerner plus de 9 millions de ménages et ciblerait notamment les personnes touchant l’une des allocations suivantes :
- Le Revenu de Solidarité Active (RSA),
- L’Allocation Adultes Handicapés (AAH),
- L’Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA)
- L’Aide personnalisée au logement (APL),
- Les étudiants boursiers
La mise en place d’un tel dispositif n’est pas si simple, a fait savoir le Ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal.
« C’est assez compliqué techniquement de pouvoir avoir une aide qui vient cibler certains produits à certains endroits. C’est tout le travail qui est en train d’être mené par Bercy et le ministère de l’Agriculture pour trouver la meilleure solution », affirmait-il.
L’État cherche à « promouvoir les produits français, bio, et privilégier les circuits courts ».
De nombreuses études montrent que l’obésité est plus fréquente chez les personnes les moins aisées. Voilà pourquoi ce chèque alimentaire vise principalement à profiter les ménages les plus précaires « d’une alimentation plus saine et durable ».
12,4 % des adultes de 15 ans et plus et 12 % des enfants ou des adolescents de moins de 18 ans sont en situation d’obésité, soit plus de 5 millions de personnes en France.
Les foyers les plus modestes souffrent souvent de carences d’apports en vitamine E, calcium, fer, zinc ou encore en magnésium. Ce qui peut augmenter les risques de maladies cardiovasculaires, de cancer ou encore de maladies infectieuses.
Le gouvernement souhaite inciter ces personnes concernées à consommer davantage « des produits de qualité en se focalisant sur les fruits et les légumes ».
L’État cherche aussi à « promouvoir les produits français, bio, et privilégier les circuits courts ».