Prix des carburants : la hausse prendra bientôt fin ? La rédaction d’Il est encore temps vous fait le point à travers cet article.
Cette année, les prix à la pompe ont été l’une des préoccupations principales des automobilistes. Prix des carburants : la hausse prendra bientôt fin ? Face à un baril de pétrole au-delà de 100€, les membres du G7 ont trouvé une nouvelle idée.
Carburant : vers la fin de la hausse des prix ?
Avec des prix qui dépassent aujourd’hui les 2 € le litre, la situation reste toujours aussi critique. L’État s’attelle aujourd’hui à trouver d’autres moyens pour réduire davantage les tarifs de l’essence et du diesel durant les prochaines semaines.
Il leur faut faire vite sinon la grogne risque de monter. Que dire des 2,10 € demandés à la pompe pour du SP95 ?
Outre la guerre en Ukraine, la question du pétrole Russe a été évoquée cette semaine pendant le sommet du G7.
Avec le conflit qui règne, les cours ont explosé face aux embargos qui visent à étouffer l’économie de Poutine. « Mécaniquement, peut-on lire sur autoplus.fr, le prix du baril de pétrole a aussi flambé, entraînant vers le haut les prix affichés sur les totems ».
La solution envisagée lors du sommet du G7.
Les Etats membres ont évoqué une solution qui pourrait faire baisser les prix. Il s’agirait d’établir un accord commun entre les états sur le prix d’achat du baril de pétrole russe.
Selon Alexander Sandkamp, de l’Institut d’économie mondiale de Kiel (IfW), il faut « imposer à la Russie un prix maximum, par exemple 80 ou 60 dollars le baril », au-delà duquel il ne pourrait espérer un acheteur pour la production russe.
Ce mécanisme de « plafonnement des prix » ne fonctionnerait que « si tous les grands pays acheteurs participent », explique-t-il.
Elle peut marcher mais force est de reconnaître que cette solution sera difficile à mettre en place. Les États-Unis ont déjà annoncé qu’ils n’achetaient plus de pétrole russe.
Qu’en sera-t-il du prix de référence (le prix final payé par le dernier client ou un autre prix intermédiaire) ?
« Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons sortir de nos tiroirs comme si c’était une méthode déjà testée et approuvée… C’est un concept nouveau », reconnaît pour sa part, le principal conseiller diplomatique du Président américain, Jake Sullivan.