Prime Macron : Jusqu’à 6 000 euros pour préserver votre pouvoir d’achat grâce au prime de partage de valeur. Voici plus de détails.
La flambée des prix de ces derniers mois a conduit le gouvernement à adopter plusieurs mesures en vue de protéger le pouvoir d’achat des Français, au titre desquelles figure la « prime de partage de la valeur », largement inspirée de la prime Macron. Petite différence : la possibilité de verser la PPV n’est malheureusement pas limitée dans le temps. Prime Macron : Jusqu’à 6 000 euros pour préserver votre pouvoir d’achat.
Nouvelle prime Macron : « On peut même aller jusqu’à 6000 euros » !
La PPV peut être versée soit en une ou plusieurs fois au cours d’une année civile mais dans la limite d’une fois par trimestre.
L’employeur peut ainsi donc aller à quatre paiements maximum par an. La limite d’exonération du montant de la Prime de partage de la valeur est portée de 3 000 euros.
« On peut même aller jusqu’à 6000 euros par an dans les cas de la signature d’un accord d’intéressement ou de participation, en fonction de la taille de l’entreprise », indique Aurélie Rey, consultante en droit social chez BGH Experts et Conseils, membre du groupement France Défi.
Tandis que la « prime Macron » excluait les salariés aux rémunérations à partir de trois Smic, la PPV est, pour cette population; elle est aussi pour ces salariés toujours soumise à l’impôt sur le revenu.
Elle peut être également versée aux salariés comme aux intérimaires mis à disposition voire aux salariés handicapés liés à un ESAT.
« Les employeurs peuvent désormais s’engager et l’intégrer dans une politique de rémunération »
La Prime Macron nouvelle génération échappe également à la CSG-CRDS ainsi qu’à l’impôt sur le revenu lorsqu’elle est versée entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2023 à des salariés dont la rémunération des 12 derniers mois est inférieure à 3 fois le Smic annuel.
Il ne s’agit aucunement d’un dispositif exceptionnel mais a vocation à perdurer dans le temps en fonction des conditions évolutives.
« Les employeurs peuvent désormais s’engager et l’intégrer dans une politique de rémunération », souligne encore Aurélie Rey.
« Mais cette prime est prise en compte dans le revenu fiscal de référence, une particularité qui n’existait pas pour la PEPA », prévient toutefois Aurélie Rey.
À partir de 2024, elle sera toujours ouverte à tous les salariés et sera exonérée de cotisations sociales dans les mêmes limites de montant (3 000 ou 6 000 euros) mais l’exonération d’impôt sur le revenu sera elle, supprimée.