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Prime inflation de 100 euros, c’est LA fin, décision radicale du Sénat

Prime inflation de 100 euros cest LA fin décision radicale du Sénat
© AFP

Prime inflation de 100 euros, c’est LA fin, décision radicale du Sénat. La rédaction d’Il est encore temps vous fait le point sur la question.

C’est ce mercredi 17 novembre que les sénateurs ont supprimé l’« indemnité inflation » de 100 euros du gouvernement. Cette aide qui devrait être versée à 38 millions de Français en réponse à la hausse des prix de l’énergie. A la place, ils lui ont préféré des mesures qui seraient selon eux, « mieux ciblées ». Prime inflation de 100 euros, c’est LA fin, la décision radicale du Sénat.

La Prime inflation de 100 euros ABOLIE.

Annoncée en personne par le premier ministre, Jean Castex, en octobre, en réaction à l’envolée des prix des carburants, cette aide s’élève à 100 euros et était destinée à 38 millions de Français.

Ont été annoncés comme bénéficiaires de l’aide en question, les « salariés, indépendants, retraités, chômeurs, allocataires des minima sociaux, étudiants boursiers, percevant moins de 2 000 euros par mois ». Son coût avait été estimé à 3,8 milliards d’euros. « Nous avons fait un choix de méthode, c’est la simplicité et la rapidité », affirmait le ministre chargé des comptes publics, Olivier Dussopt.

Cette « mesure électoraliste, indique le rapporteur général de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson (LR), cumule les inconvénients ». Sans parler de son coût « très élevé » pour l’Etat, des « effets de seuil massifs » ainsi que « d’importants effets d’aubaine imputables à son défaut de ciblage », rapporte Le Monde.

« C’est la distribution des miettes » !

Le Sénat a voté à main levée, avec les seules voix des LR, une majoration exceptionnelle de 150 euros de la prime d’activité. Il s’agit pour cette fois, d’une allocation exceptionnelle de 150 euros dédiés aux bénéficiaires de minima sociaux et de prestations sociales.

Une dotation supplémentaire a également été mise sur pied. Cette dernière versée au cas par cas aux chômeurs et jeunes en parcours d’insertion. Un dispositif qui serait « mieux ciblé », avec un coût pour l’Etat ramené à 1,5 milliard d’euros.

« Tout le monde y va de son cadeau de Noël. Ces aides qui ne sont que ponctuelles ne peuvent suffire à un problème de pouvoir d’achat qui s’inscrit dans la durée », lançait Sophie Taillé-Polian pour le groupe écologiste. « C’est la distribution des miettes », estime quant à lui Pascal Savoldelli (CRCE, à majorité communiste, NDLR).