in

Prime de rentrée de 150€ : Qui vont finalement toucher cette aide exceptionnelle ?

Prime de rentrée de 150€ : Qui vont finalement toucher cette aide exceptionnelle ?
© AFP

Prime de rentrée de 150€ : Qui vont finalement toucher cette aide exceptionnelle ? Elle devra être versée très prochainement. Les détails.

Prime de rentrée de 150€ : Qui vont finalement toucher cette aide exceptionnelle ? On vous donne toutes les infos à connaître à ce sujet.

Les allocataires du RSA et des APL devaient selon les propos tenus fin juin 2022 par Olivia Grégoire, toucher une prime exceptionnelle à la rentrée.

La prime en question, partie intégrante du projet de loi Finances rectificative a longuement été débattue à l’Assemblée nationale, au Sénat, puis en commission mixte paritaire.

Qui vont finalement bénéficier de la Prime de rentrée de 150€ ?

Le projet de loi Finances rectificative étant, quelques jours plus tôt, adopté définitivement par le Parlement. La question se pose : qui va finalement toucher cette aide exceptionnelle promise par le gouvernement ?

Selon Le Parisien, le Sénat, à majorité LR, souhaite pour cette fois, privilégier les allocataires de la prime d’activité, afin d’encourager les travailleurs modestes. Gabriel Attal s’était montré bien circonspect face à cet amendement.

« J’entends le souhait d’aider les gens qui travaillent dur. Mais votre disposition va retirer le bénéfice de l’aide à 4 millions de foyers pauvres », ne manquait-il pas de réagir.

Ceux touchant l’AAH ont également été ajoutés aux bénéficiaires, en plus de ceux qui touchent seulement le RSA et/ou les APL, soit donc « environ 8 millions de personnes », confirmait Charles de Courson, député centriste.

La prime prévue s’élève jusqu’ici à 150€. « Les conditions seront déterminées avec les parlementaires », a fait savoir le ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, avant le vote définitif du projet de loi.

« En réalité, l’objectif c’est d’opposer les travailleurs pauvres aux bénéficiaires des minimas sociaux. »

« En réalité, l’objectif c’est d’opposer les travailleurs pauvres aux bénéficiaires des minimas sociaux. », résume Remi Feraud, sénateur PS. Selon lui, ce n’est pas le moment opportun pour prendre une telle décision.

« Vous n’avez pas voté la taxe sur les superprofits […] Vous n’avez pas non plus voté le Smic à 1500 euros, une vraie revalorisation des salaires. Est-ce que le but, c’est donner 150 euros en plus aux travailleurs pauvres, ou de priver les bénéficiaires des minimas sociaux de 100 euros à la rentrée scolaire?« , déplorait-il.