Alors que l’inflation est en train de s’envoler, la situation financière des ménages les plus modestes est de plus en plus précaire. Face à ce constat alarmant, les écologistes ont décidé d’agir en introduisant une proposition inédite lors de la « niche parlementaire » du jeudi 6 avril.
Si vous souhaitez « mieux manger », voici tout ce qu’il faut savoir sur la prime alimentaire : date, montant et conditions d’attribution.
Prime alimentaire : quel montant ?
En cette période de crise, l’instauration d’une prime alimentaire est plus que nécessaire pour aider les personnes les plus démunies à boucler leurs fins de mois.
Ce projet de loi visant à promouvoir une alimentation plus saine, si elle est adoptée, pourrait constituer une réponse concrète à l’urgence sociale que traverse une partie de la population française.
Concrètement, cette prime alimentaire serait d’un montant minimum de 50 euros par mois et par individu. Cette mesure vise à soutenir ceux qui ont des difficultés à accéder à une alimentation équilibrée en raison de contraintes financières, tout en encourageant une consommation plus responsable et respectueuse de l’environnement.
En somme, les députés écologistes estiment que la promotion d’une alimentation saine et durable devrait être une priorité pour notre société.
Quand pourrait être mise en place la prime alimentaire « mieux manger » ?
Selon les informations rapportées par Franceinfo, cette mesure phare qui vise à répondre à l’urgence alimentaire serait mise en place dès le mois de juillet 2023.
La proposition consiste en une prime alimentation qui sera versée aux bénéficiaires des minimas sociaux. L’objectif est de permettre à ces personnes de faire leurs propres choix alimentaires en évitant toute mesure jugée paternaliste.
« Nous voulons donner aux gens la possibilité d’aller au supermarché et d’acheter ce qu’ils considèrent comme bon pour leur santé« , a déclaré Francesca Pasquini.
Notons que c’est cette députée d’Europe Écologie Les Verts qui est l’auteure même de ce projet social visant à améliorer la santé et l’environnement.
Quelle réponse du gouvernement ?
Bien que cette proposition de loi puisse être considérée comme « une mesure de bon sens », la majorité semble hésiter à la soutenir.
Il est fort probable qu’elle finisse par être rejetée, comme la quasi-totalité des textes émanant de leur niche parlementaire. Le gouvernement d’Elisabeth Borne semble quant à lui miser sur le fameux chèque alimentaire.