Des messages CHOCS…
Jusqu’à 500 messages retrouvés le 21 février dernier dans les poches des vêtements vendus en rayon dans le nouveau magasin brestois Primark. On vous explique pourquoi.
Plus de 100 milliards de vêtements sont aujourd’hui vendus chaque année avec la montée de la fast-fashion
L’entreprise irlandaise appartenant à Associated British Foods est spécialisée dans la distribution de vêtements à bas prix. Primark est en effet accusée de favoriser la « fast-fashion » qui prête à une « consommation effréné ».
« A peine un article repéré, il est vite acheté, à peine porté, vite jeté(…) Des gammes sans cesse renouvelées, à des prix très compétitifs ».
Les applications de vente en ligne, les livraisons à domicile et les retours quasiment offerts ont contribué à amplifier cette frénésie d’achat.
Plus de 100 milliards de vêtements sont aujourd’hui vendus chaque année, soit le double par rapport au début des années 2000.
Mais le concept de la « fast-fashion » est sans cesse décriée pour ses nombreuses conséquences sociales et environnementales.
Primark : jusqu’à 500 messages retrouvés dans les poches des vêtements, qu’est-ce que ça veut dire ?
C’est notamment pour dénoncer la fast-fashion que plusieurs militants d’Extinction Rebellion ont déposé plusieurs centaines de messages dans les vêtements du nouveau magasin Primark récemment inauguré à Brest.
« Avant d’être raccompagnés vers la sortie par les vigiles de Primark, les militants d’Extinction Rebellion affirment avoir eu le temps de déposer 500 messages comme celui-ci dans les poches des vêtements vendus en rayon », Rapporte Le Télégramme.
Des messages en faveur de la défense de l’environnement et appelant les clients à ne surtout pas encourager le modèle de la fast-fashion qui selon ce mouvement « piétine et pille notre planète ».
Extinction Rebellion se revendique en effet comme étant « un mouvement international de désobéissance civile en lutte contre l’effondrement écologique et le dérèglement climatique »
« Coton = 2,5 % des surfaces agricoles et 16 % des insecticides utilisés dans le monde », « En Europe, quatre millions de tonnes de textiles sont jetées chaque année », Pouvait-on lire sur certains des messages.
Un QR code renvoyant à « un manifeste complet contre la fast-fashion » a même été inscrit sur les étiquettes.
« Cette ouverture n‘a pas rassemblé la foule escomptée. Un signe que ce modèle de surconsommation n’est plus en phase avec l’ère du temps ? Trop tôt pour le dire mais il se pourrait bien que ce qui a marché à Angers ou à Toulouse ne fonctionne pas à Brest », se réjouissaient les militants à travers un communiqué adressé à la presse au lendemain de l’ouverture du magasin brestois Primark.