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Prêt immobilier : mais qui peut encore aujourd’hui emprunter à moins de 3% ?

Prêt immobilier : mais qui peut encore aujourdhui emprunter à moins de 3% ?
Prêt immobilier : mais qui peut encore aujourd'hui emprunter à moins de 3% ?-© Shutterstock

Décrocher un taux d’intérêt à moins de 3 % sera-t-il encore possible d’ici peu ? De nos jours, les taux inférieurs à ce chiffre se font de plus en plus rares.

Il est alors légitime de se poser LA question : en matière de prêt immobilier, qui peut encore aujourd’hui espérer emprunter à moins de 3% ? L’équipe rédactionnelle d‘Il Est Encore Temps vous fait le point sur la question.

Prêt immobilier : qui peut emprunter à moins de 3% ? Est-ce toujours possible ?

La hausse des taux d’intérêts limite toutes possibilités d’allonger la durée du crédit. Le taux est d’autant plus élevé que la durée s’allonge.

Un crédit immobilier de 200 000 euros sur 20 ans coûtait en janvier 2022, 20 749 euros d’intérêts (taux nominal à 1%), contre 66 207 euros en mars 2023.

Le taux annuel effectif global englobant tous les frais liés à l’obtention du crédit vient se heurter au taux d’usure une fois intégrés tous les frais incompressibles.

Selon L’Observatoire Crédit Logement / CSA, « sur les prêts à 25 ans, les taux dépassent 3 % pour 75 % des emprunteurs, pouvant même aller jusqu’à 3,50 % ».

Les emprunts souscrits sur 20 ans connaissent une meilleure situation bien que 50% des crédits accordés dépassent toutefois le seuil des 3 %.

Quel est l’impact de ce nouveau mode de calcul ?

Le nouveau mode de calcul du taux d’usure, revu tous les mois, ne fait qu’accélère la cadence. Il permet certes aux plus modestes ou aux plus âgés, d’accéder à la propriété... Mais incite également à une hausse plus rapide des taux d’intérêt.

Si le taux moyen se maintien à 2,82 % au mois de février 2023, « ce n’est qu’une question de temps avant que les 3 % ne soient atteints », estime l’Observatoire Crédit Logement / CSA

Rappelons que ce taux était de 2,61 %, 1 mois plus tôt, soit au mois de janvier 2023. Il n’a été que de 1,13 %, 1 an plus tôt.

Il ne faut pas être un génie pour comprendre combien cette hausse a été franche, et, malheureusement, souligne Boursorama sur son site, cette tendance n’est pas prête de s’arrêter.