Démissionner et toucher les allocations-chômage sans rupture conventionnelle est possible pour la plupart d’entre nous. Mais peu de gens ont en connaissance. On vous explique tout dans les prochaines lignes de notre article.
Presque tout le monde peut quitter son emploi et toucher le chômage sans rupture conventionnelle
En effet, il existe bel et bien un dispositif pour les salariés qui veulent changer de voie tout en continuant de percevoir leurs allocations-chômage.
Pour être éligible, il est nécessaire d’être en contrat à durée indéterminée (CDI) dans le secteur privé et de justifier d’au moins 5 années d’activité continue, chez un ou plusieurs employeur(s).
Tant que vous avez accumulé l’équivalent de 1 300 jours d’activité (hors périodes de congés sans solde, sabbatiques ou de disponibilité) et que vous avez un projet professionnel à présenter, vous remplissez les conditions requises.
Néanmoins, assurez-vous de prendre rendez-vous avec un conseiller en évolution professionnelle avant votre démission. Cela vous permettra de faire le point sur votre nouveau projet et de mettre sur pied un dossier avant que la commission ne l’examine.
En principe, le délai d’attente est de deux mois. Une fois votre dossier validé, le salarié pourra suivre la procédure de démission habituelle, en informant votre employeur et en respectant le préavis.
Après cela, il dispose de 6 mois pour s’inscrire à Pôle Emploi. Vous pourrez ainsi commencer à percevoir vos allocations-chômage liées à sa réorientation professionnelle.
Qui n’y ont pas droit ?
Pour connaître les autres critères d’éligibilité, rendez-vous sur le site demission-reconversion.gouv.fr destiné à cet effet. Vous pouvez y retrouver
la procédure à suivre par étapes et dresser la liste des cas particuliers à partir de la foire aux questions.
Comme indiqué, certains profils ne peuvent y avoir droit. C’est le cas des agents publics, titulaires ou non, ou encore des salariés de droit privé travaillant pour le public.