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Pouvoir d’achat : ces Français qui ne vont rien recevoir 

Pouvoir dachat : ces Français qui ne vont rien recevoir 
© Pexels

Pouvoir d’achat : ces Français qui ne vont rien recevoir. Le point avec l’équipe rédactionnelle d’Il est encore temps !

Cela fait plusieurs mois que l’inflation grimpe jusqu’à atteindre un niveau inquiétant. Aucun secteur ne semble épargné. La note est salée pour l’ensemble des Français. Pour certains foyers, l’impact se fait encore davantage ressentir. Pouvoir d’achat : ces Français qui ne vont rien recevoir. 

« Les ménages plus pauvres connaissent moins d’inflation » !

Une récente étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) affirmait que les ménages vivant en milieu rural subissent une inflation à 3,8% en moyenne. Ce qui est largement supérieure à celle des habitants urbains (3,4%).

Les retraités font eux aussi, partie des grands perdants du pouvoir d’achat en ce moment. Selon toujours l’OFCE, « l’inflation grimpe à 3,7% chez eux, contre 2,5% pour un étudiant, par exemple, ou 3,3% pour un actif ».

Mais pour les auteurs du rapport, « les ménages plus pauvres connaissent moins d’inflation grâce aux dispositifs d’aide mis en place par le gouvernement comme l’indemnité inflation ponctuelle de 100€ ou le renforcement du chèque énergie contre l’explosion du prix du gaz et du carburant”, est-il indiqué dans les colonnes de Mieux Vivre Votre Argent.

La perte de pouvoir d’achat serait maximale pour les ménages se situant autour du revenu médian. Ceci concerne notamment les foyers touchant 1 789 € net de revenus mensuels.

« Leurs dépenses liées à leurs hobbys ou au tourisme sont de fait perturbées », explique l’économiste Philippe Crevel à Mieux Vivre Votre Argent.

Ces ménages sont souvent laissés pour compte en termes d’aides. Vont-ils au moins pouvoir bénéficier du “chèque alimentaire” ?

“Nous ne pourrons pas aider tout le monde” !

Ce dispositif se veut comme un pansement pour les plus modestes » face à l’inflation, indique la Première ministre Elisabeth Borne, le 7 juin dernier.

Cette mesure devrait être mise en place par décret, dès cette rentrée, comme indiqué par le journal L’Express. 9 millions de Français seraient concernés.

Le chèque est d’une valeur de 100€, auquel s’ajouteront 50€ par enfant. Il s’adresse aux foyers allocataires du RSA, de l’AAH, de l’ASPA ou encore de l’APL.

Nous ne pourrons pas aider tout le monde”, prévenait d’emblée Eric Heyer, économiste, à l’OFCE, sur franceinfo, ce 27 juin. Côté finance, indique-t-il, la « côte d’alerte” a été atteinte.

Autrement, l’Etat prévoit des aides ciblées, pour aider les petits revenus, “à la fois via des prestations et les APL”, fait savoir Eric Heyer.

Pour les autres ménages, que l’inflation les frappe de plein fouet ou non, il faudra repasser.

« Peut-être que le gouvernement devrait faire des mesures plus ciblées en fonction de votre lieu d’habitation, de votre secteur d’activité ou de votre âge”, préconise l’économiste.