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Pourquoi les moustiques piquent-ils (presque) toute l’année ?

Pourquoi les moustiques piquent-ils (presque) toute lannée ?
Pourquoi les moustiques piquent-ils (presque) toute l'année ?-© iStock

Auparavant, les moustiques ne se manifestaient qu’en été, mais les temps ont changé. Avez-vous remarqué que vous êtes constamment piqué par ces insectes ces jours-ci ?

Ce phénomène est observé tant en Europe qu’aux États-Unis. Toutefois, la question demeure : pourquoi les moustiques piquent-ils désormais (presque) toute l’année ? L’équipe rédactionnelle d‘Il Est Encore Temps fait le point pour vous.

Pourquoi les moustiques piquent-ils (presque) toute l’année ?

Une étude publiée dans la revue Insects s’est penchée sur le moustique commun, également connu sous le nom de Culex pipiens, qui est responsable de la propagation du virus du Nil occidental aux États-Unis.

En temps normal, ces moustiques entrent en phase de repos pendant l’hiver, se réfugiant dans des endroits tels que des hangars, des caves ou des caniveaux.

Cependant, la lumière artificielle des villes perturbe cette période de repos, amenant ces insectes piqueurs à sauter directement dans la phase de reproduction.

Étant donné que les femelles ont besoin de sang pour développer leurs œufs, elles recommencent alors à piquer.

Cette étude démontre que la pollution lumineuse est devenue un véritable problème de santé publique, car elle prolonge la période d’activité des moustiques.

Plus les moustiques restent actifs, plus ils piquent et augmentent le risque de transmission de virus.

Le rythme circadien des moustiques perturbé.

Les chercheurs ont conclu que la lumière artificielle perturbe le rythme circadien des moustiques. Par conséquent, cela perturbe également leurs processus biologiques cycliques sur 24 heures.

En conséquence, les moustiques deviennent incapables de fixer certains nutriments, épuisant ainsi une partie de la population qui ne parvient pas à survivre à l’hiver.

Cette perturbation conduit également les moustiques à être actifs toute l’année, ce qui accentue le nombre de piqûres de l’été à l’hiver.

Après avoir mené des tests en laboratoire, les chercheurs prévoient de poursuivre leur étude en examinant « l’effet de la pollution lumineuse dans l’environnement naturel des moustiques ».