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Pourquoi le prix de ce fruit très apprécié des Français pourrait-il exploser ?

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Le prix d’un fruit en particulier risquerait d’augmenter dans quelque temps. Notons que les pêches, les abricots, les fraises ou melon sont très présents sur les tables en hiver. Pourtant, il existe encore un autre fruit qui ne figure pas sur cette liste. Découvrons lequel il s’agit !

70 centimes de plus pour 2 kilos de ce fruit

On s’en sert au petit-déjeuner, au goûter, dans les desserts classiques ou flambés. C’est aussi un fruit riche en glucides et en magnésium qui apporte du bien-être à la peau, à la croissance des os et des dents. De plus, il prévient les infections et s’est avéré être un anti-stress naturel. On parle évidemment des bananes. Selon BFMTV, le deuxième fruit le plus consommé par les Français (plus de 700 000 tonnes par an) se situe après les pommes et devant les oranges. Cependant, ses prix pourraient bientôt grimper.

Globalement, l’augmentation pourrait aller jusqu’à 20 %. Par exemple, le prix du kilo dans un grand magasin est de 1,79 euro. Ainsi, le client paiera 70 centimes de plus pour 2 kilos de bananes. C’est clairement dû à l’inflation.

Outre cela, la hausse des prix à la consommation en France s’est encore accélérée en octobre. En effet, cela a gratté les 6,2% sur un an après deux mois de ralentissement, selon l’Insee. Or, ce n’est pas tout. Les bananes sont touchées à tous les niveaux. Effectivement, il y a aussi les coûts de production et de distribution, sans oublier les emballages et les engrais.

« Ventilation constante » pour les fruits

À part cela, la hausse des prix de l’énergie met la pression sur le deuxième fruit préféré des Français. En fait, les bananes sont stockées dans des salles de maturation, comme à Thiais dans le Val-de-Marne, où sont stockées 500 tonnes. Précisément, toutes les semaines, des bananes arrivent en provenance de Côte d’Ivoire ou de Colombie. « Les bananes ont besoin d’être aérées 24h/24″, confie Aboubakar Doucouré, responsable de la mûrisserie, à BFMTV. D’ailleurs, ce dernier craint des coupures d’électricité.

Sans « ventilation constante, le produit ne peut pas mûrir » et des pertes peuvent survenir, ajoute-t-il. Les experts veulent donc non seulement être à l’abri du rationnement énergétique, mais aussi bénéficier d’un bouclier tarifaire. Pour Philippe Pons, président de l’association interprofessionnelle de la banane, la filière pourrait être en grand danger. « Cette filière subit depuis plus d’un an la hausse des engrais, celle des emballages, celle du fret maritime et du transport terrestre. L’électricité est la couche supplémentaire qui va mettre en grosse difficulté la filière », assène-t-il. Aussi, les experts souhaitent que les prix soient renégociés, même chez les grands distributeurs.