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Pourquoi certaines banques ont arrêté de prêter de l’argent aux classes populaires ? La réponse CHOC d’une courtière !

Pourquoi certaines banques ont arrêté de prêter de largent aux classes populaires ? La réponse CHOC dune courtière !
Pourquoi certaines banques ont arrêté de prêter de l’argent aux classes populaires ? La réponse CHOC d’une courtière !-© Getty images

Les raisons pour lesquelles certaines banques ont arrêté de prêter de l’argent aux classes populaires sont un sujet brûlant de nos jours. La question est de savoir pourquoi ces institutions financières ont pris cette décision et comment cela affecte les personnes à faible revenu qui ont besoin de prêts pour diverses raisons, telles que l’achat d’une maison, la création d’une entreprise ou la couverture de dépenses imprévues.

Lors d’une interview accordée à BFM Business, Bérengère Dubus, ancienne conseillère bancaire et dirigeante d’une société de courtage en financement, a dressé un constat alarmant de la situation actuelle. En s’exprimant de manière directe et franche, cette spécialiste du crédit immobilier a révélé une réponse choquante qui pourrait expliquer pourquoi certaines banques ont arrêté de prêter de l’argent aux classes populaires.

Le tri impitoyable des banques

Le marché du crédit immobilier connaît actuellement une période de bouleversements. Certaines banques ont décidé de se désengager des profils jugés non rentables, selon les propos de Bérengère Dubus, experte en finance.

Ainsi, les banques nationales telles que la BNP ou la Société Générale, qui n’ont jamais montré un grand intérêt pour financer les classes populaires, ont carrément cessé l’octroi de crédits.

En revanche, les banques régionales et mutualistes ont choisi de jouer le jeu en octroyant des crédits sur des critères justes tels que les taux d’endettement et l’apport, sans discrimination de typologies ou de revenus de clients.

Par ailleurs, Bérengère Dubus a souligné que les caisses du Crédit Agricole dans les territoires jouaient le jeu. Elle a également mis en avant le fait que le Crédit Mutuel, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne avaient toujours respecté ces valeurs sociétales. Face à cette situation, la question qui se pose est de savoir si le crédit immobilier doit être repensé.

Comment obtenir un crédit immobilier aujourd’hui ?

Les banques sont devenues plus sélectives dans l’approbation des demandes de prêt immobilier en raison de leur grand nombre. Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a recommandé aux banques de ne pas accorder de prêts d’une durée supérieure à 25 ans, et de veiller à ce que les mensualités ne dépassent pas un tiers des revenus des emprunteurs.

En outre, les banques doivent se conformer à la règle des 33% de taux d’endettement et éviter d’accorder des prêts de longue durée.

Certaines demandes de prêt peuvent également être pénalisées par le taux d’usure, qui est calculé par la Banque de France en fonction des taux d’intérêt moyens du trimestre précédent.

Pour augmenter leurs chances d’obtenir un prêt, les emprunteurs sont encouragés à avoir au moins 10% d’apport personnel. Enfin, les investisseurs qui souhaitent bénéficier de conditions financières avantageuses sont invités à agir rapidement.

Crédit immobilier : pourquoi les banques doivent abandonner les pratiques d’appel ?

Par la suite, Bérengère Dubus nuance sa critique envers les banques nationales. Elle souligne que certaines banques assument totalement leur décision de ne pas prêter à des personnes qu’elles considèrent non rentables à l’avenir.

Pour l’experte, c’est là que réside la difficulté du crédit immobilier. Les banques ont fait du crédit immobilier un produit d’appel pour attirer des clients vers d’autres produits financiers tels que les assurances emprunteurs, les assurances habitation, les comptes épargne et les prévoyances.

Certaines banques refusent de faire des crédits à des personnes qui ne sont pas susceptibles d’avoir de l’argent à placer dans le futur.

Dubus considère que le système s’est déréglé depuis une décennie et que le crédit doit être vendu à un prix juste pour que les banques puissent gagner de l’argent sur le crédit lui-même et non plus comme un produit d’appel. Elle estime que cette notion de produit d’appel pénalise les familles.