Pour vivre longtemps, dîner tous les jours à 19h13 précises ! Notre équipe rédactionnelle vous décrypte tout dans les lignes qui suivent…
Pour vivre longtemps, dîner tous les jours à 19h13 précises ! Cette recommandation provient d’une étude menée par une équipe de chercheurs italiens qui s’intéressait sur la possibilité d’augmenter la longévité.
Pour une plus longue espérance de vie, prenez votre dîner à 19h13 tous les jours!
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), le nombre de centenaires pourrait passer de 573 000 à 19 millions d’ici 2100. L’alimentation tient certes un rôle clé dans la longévité, il faut aussi savoir que l’heure du dîner impacte fortement sur la santé des consommateurs.
C’est du moins, ce qu’affirme une étude italienne publiée ce mois de mars dernier dans la revue Frontiers in Nutrition. Les chercheurs se sont notamment intéressés aux habitudes alimentaires des habitants de l’Aquila, province des Abruzzes (Italie), réputée abriter de nombreux centenaires.
Ils se sont épanchés sur les données de 68 nonagénaires et centenaires, dont 46 femmes et 22 hommes, sans antécédents médicaux.
Les participants étaient comme décrits, tous « de poids normal et, à l’exception de l’hypertension qui touchait 72 % des individus, ils présentaient une fréquence extrêmement faible d’hypertriglycéridémie (4 %) et d’hypercholestérolémie (19 %) ».
Au-delà de leur mode de vie sain (activité physique régulière), les participants à l’étude avaient aussi pour habitude de dîner tôt le soir, soit à 19h13 précises.
Il est très important de considérer l’heure des repas, cette habitude est impliquée dans les processus de longévité, nous révèle l’étude.
Ces nonagénaires et centenaires adoptent un régime alimentaire particulier : le « sdijuno ».
Les chercheurs ont pu observer que les habitants des Abruzzes avaient un régime alimentaire particulier : le « sdijuno ». Ce dernier consiste en la prise d’un repas en milieu de matinée. Repas composé de produits locaux soit un peu de fromage, une tranche de pain, quelques œufs brouillés aux légumes, etc.
Ce petit-déjeuner tardif vise à rompre le jeûne de la nuit après un dîner pris tôt. Les deux repas espacés creusent un écart de 17,5 heures, du dîner au petit-déjeuner, pendant lequel les adeptes ont un faible apport calorique.
Ces résultats « soulignent l’importance d’un manque de restriction calorique quotidienne, entravant le stress post-prandial nocturne et optimisant la réponse métabolique, associée à une consommation élevée d’aliments à base de plantes et à une activité physique pour la longévité des centenaires des Abruzzes ».
Ces nonagénaires et centenaires consommaient peu de viande, peu d’œufs et aucune « sucrerie ». Ils misaient notamment sur des céréales, légumes, fruits et légumineuses.