En France maintenant, ce n’est plus tant l’énergie qui fait le plus grimper l’inflation dans le pays mais plutôt le prix des produits alimentaires qui pèse de plus en plus lourd dans le budget des Français. 60 Millions de consommateurs table sur une augmentation de 15% sur un an d’ici juin prochain. Vos courses coûteront en moyenne 800€ plus cher cette année, selon le panéliste NielsenIQ.
Pour survivre, les Français n’ont pas d’autres choix que de tirer un trait sur certains produits. Saviez-vous que 7 Français sur 10 ne peuvent plus se payer ces produits alimentaires vendus en grandes surfaces.
7 Français sur 10 ne peuvent plus se payer ces produits alimentaires
Selon une étude ‘zoom’ de l’Observatoire Cetelem avec Harris Interactive et Toluna, réalisée courant février, 69% des Français disent ne plus se permettre de « faire certaines de leurs courses alimentaires pour des raisons de budget au cours des 12 derniers mois »
30% ont souligné qu’ils ont dû renoncé à des produits essentiels. Cette situation touche majoritairement les jeunes de moins de 35 ans ainsi que les ménages à faibles revenus.
Mais pas seulement ! Personne n’est aujourd’hui épargné par cette inflation à n’en plus finir. 54 % des foyers à revenus élevés ont eux aussi, renoncé à des produits frais ou encore des aliments de « plaisir ».
Les produits les plus touchés sont « les plats préparés, les sauces et vinaigrettes (57% des sondés) devant les poissons frais (55%), les boissons alcoolisées (54%), les chips et biscuits apéritifs (51%) ou encore la viande (50%)« , énumère bfmtv.com.
« 33% des interrogés ont dû renoncé aux fruits et légumes frais et 23% au lait, produits laitiers et œufs ».
Comment réagissent dorénavant les consommateurs face à cette forte inflation ?
Afin de limiter la casse, 86% des interrogés prêtent désormais attention au gaspillage alimentaire, 75% ont recours aux promotions, 67% renoncent à faire d’autres dépenses, et 65% autres, se tournent vers les marques distributeur et low cost.
« Chez ceux qui ont opéré des changements dans leur consommation des marques, la grande partie envisage ces changements comme étant pérennes (67%). Seuls 3% indiquent que ces adaptations vont disparaître rapidement de leurs modes de consommation ».