Pinky, le petit frère du compteur Linky fait son entrée en France. Faut-il l’avoir chez vous ? On vous fait le point à travers notre article.
Pinky : le petit frère du compteur Linky fait son entrée en France, plus de 5000…
2023 marque l’industrialisation de Pinky. Il s’agit du compteur rose dérivé du célèbre Linky. D’ici la fin de cette année, plus de 5 000 Pinky vont être déployés dans les postes de transformation de moyenne et basse tension d’Enedis.
« On va avoir besoin de l’IoT et de la donnée pour faire face à l’enjeu de la transition énergétique et Pinky en est l’un des outils indispensables car plus l’on veut se focaliser sur l’énergie locale, plus la production est variable », explique Yves Barlier, directeur Planification Etudes Projets Smart grids d’Enedis.
« Pour les gestionnaires d’immeubles, Pinky servira à améliorer leur efficacité énergétique en analysant ce qui causent les plus grosses consommations ou en détectant des anomalies et en envoyant un ordre correctif à un actionneur, par exemple de couper un équipement laissé inutilement allumé« , poursuit Yves Barlier.
Plusieurs collectivités l’utilisent déjà dans leurs tableaux de bord. Pour n’en citer que deux, il y a d’une part Montpellier et d’autre part, Bordeaux.
A la différence du compteur Linky, il lui a été ajouté un « module d’acquisition de mesures basse tension et de mesures de températures ».
Son atout ?
« L’un des avantages de Pinky est de ne pas avoir besoin de couverture réseau, comme la 4G, puisque c’est le CPL qui est utilisé pour transmettre la donnée toutes les dix minutes« , vante Yves Barlier.
Pinky permet de mesurer en temps réel plusieurs paramètres ( tensions, intensités, puissances actives et réactives, température ambiante, charge transformateur et l’harmonique).
Suite aux essais réussis de près de cinquante prototypes depuis 2018, le Pinky sera prochainement mis en œuvre à travers tout le pays, visant à anticiper les possibles coupures de courant à l’échelle nationale.