Pimkie : une centaine de magasins vont fermer…

Pimkie : une centaine de magasins vont fermer...
Pimkie : une centaine de magasins vont fermer... © (Photo CC, Pimkie)

Après la liquidation de Camaïeu, et les redressements judiciaires de Go Sport France et Kookaï, « la cession de Pimkie » par l’association familiale Mulliez « va bientôt être entérinée ».

En difficultés financières, le groupe Mulliez s’apprête à céder l’enseigne Pimkie : une centaine de ses magasins vont fermer ! L’équipe rédactionnelle d‘Il Est Encore Temps vous fait le point sur le sujet. Plus de détails dans nos prochaines lignes.

Pimkie : près d’une centaine de magasins vont fermer.

2.500 salariés et 282 magasins, la propriété du groupe Mulliez sera bientôt cédée à un consortium dont Lee Cooper France fait partie intégrante. L’enseigne de prêt-à-porter féminin a eu beaucoup de mal à avoir une rentabilité depuis 2015.

Le tribunal de commerce de Lille se penchera sur les « conditions de cession » ainsi que les « engagements » pris par le repreneur ce 8 février prochain.

« Mulliez va éponger ses dettes et accompagner le redressement financier mais une fois qu’ils seront partis, on n’est pas sûr que cela perdure très longtemps », s’inquiète Marie-Annick Merceur.

« L’expert du CSE évalue de 450 à 500 le nombre de postes supprimés »

Les repreneurs, explique la déléguée syndicale de CFDT « n’ont présenté aucun projet qui fait que Pimkie ira mieux demain. On continue à perdre de l’argent et autant la famille Mulliez avait les reins solides […] autant eux ne l’ont pas », analyse-t-elle.

Les repreneurs, indique-t-elle, « seront dans les murs vers les 16-17 février » et « en avril, on devrait nous annoncer un plan social avec une centaine de magasins à fermer », estime Marie-Annick Merceur.

« L’expert du CSE évalue de 450 à 500 le nombre de postes supprimés » dans le cadre de ce plan de sauvegarde de l’emploi, poursuit-elle.

Au terme d’une procédure de conciliation, Salih Halassi, entrepreneur franco-turc propriétaire de Kindy, prendra aux côtés de deux autres industriels, le contrôle de Pimkie à la mi-février. Les responsables syndicaux redoutent toutefois, un plan social très important au terme de cette vente.