« Je n’ai pas suffisamment cotisé », confie Pierre-Jean Chalençon au sujet de la petite retraite qui l’attend. On vous détaille tout à travers notre article.
Pierre-Jean Chalençon, ex-star d’Affaire conclue évoque sa petite retraite
Difficile d’oublier le visage de Pierre-Jean Chalençon, l’expert en objets de l’ère napoléonienne qui faisait partie, à une époque, de l’équipe d’acheteurs d’Affaire conclue.
Il fut l’un des visages de la célèbre émission d’enchères sur France 2, de août 2017 à juillet 2020. Toutefois, le fidèle acolyte de Julien Cohen a été évincé d’Affaire conclue en raison de plusieurs polémiques qui l’ont touché.
Convié sur le plateau de « Chez Jordan » sur C8, le propriétaire du Palais Vivienne a, bien sûr, évoqué le sujet de l’argent. Il en a profité pour évoquer le salaire qu’il touchait sur France 2.
L’occasion pour l’homme d’affaires et collectionneur d’œuvres d’art de faire quelques révélations.
« On n’avait pas de salaire. À l’époque où on a commencé, on était payé 500 euros hors taxe pour une journée de tournage qui comptait quatre émissions. », confiait Pierre-Jean Chalençon.
Ils ont dû attendre « trois, quatre ans » avant de pouvoir percevoir 1 500 euros pour une journée de tournage. « Mais ce n’était pas du net, déplorait-il […] On était obligé d’acheter. »
Fort heureusement, Pierre-Jean Chalençon a d’autres rentrées d’argent. Il gère depuis 2015, la société civile du Palais Vivienne et a investi six millions d’euros pour acheter deux de ses étages. De quoi lui assurer une retraite confortable, dites-vous ? Pas vraiment !
L’ennemi de Caroline Margeridon d’en expliquer pourquoi. « Je vais toucher le minimum parce que je n’ai pas suffisamment cotisé. J’ai cotisé quand j’étais au début de ma carrière dans l’agroalimentaire« .
En conséquence, il ne pourra prétendre qu’à environ 700€ de retraite. Néanmoins, ajoutait-il, « Je m’en fous de la retraite, j’ai 52 ans, je ne compte pas être à la retraite dans dix ans. »
Pierre-Jean Chalençon revient sur la fois où il a pensé au suicide.
En cas de besoin, celui qui a failli mettre fin à sa vie à cause du scandale des dîners clandestins a déjà prévu un plan B. Il pourrait vendre un objet d’art de sa collection ou continuer « à chanter, à écrire ».
Selon le magazine Capital, l’estimation de son patrimoine est difficile compte tenu de la multitude d’objets qu’il a collectés au fil des ans.