Pénurie : la vente d’huile désormais rationnée par Métro. Découvrez plus de détails dans les lignes qui suivent…
Si en Europe, certains pays ont déjà opté sur un système de rationnement sur plusieurs denrées, afin de ne pas fragiliser davantage leurs stocks. En France, Métro, qui fournit les restaurateurs et les professionnels vient d’annoncer qu’elle limitera désormais son huile de tournesol. Pénurie : la vente d’huile désormais rationnée par Métro.
Métro, la chaîne de supermarchés grossistes, rationne son huile de tournesol, à 50 litres maximum. L’achat de mayonnaise est aussi limité.
Depuis la guerre en Ukraine, la plupart des exportations du pays ont été gelées. Certains pays dépendants des céréales ukrainiennes, font face à l’heure actuelle, à une véritable crise de l’approvisionnement.
Rappelons que l’Ukraine est un véritable “grenier à céréales » du monde. Il produit et exporte massivement des matières premières comme le blé, le colza ou encore le tournesol.
Moins touchés, mais inquiets de l’écoulement prématuré de leurs stocks, nos voisins Belges ont d’ores et déjà mis en place un système de rationnement sur l’huile, la farine et le pain.
Sachant que 80% de l’huile de tournesol dans le monde vient d’Ukraine ou de Russie, Métro, la chaîne de supermarchés grossistes, rationne son huile de tournesol, à 50 litres maximum. L’achat de mayonnaise est aussi limité. L’enseigne cherche à anticiper une possible pénurie.
« Ça va être compliqué dans les semaines, dans les mois à venir, je pense » !
« Ça va être compliqué dans les semaines, dans les mois à venir, je pense », confiait un restaurateur pour qui l’huile de tournesol est un tout. Ce dernier a pu d’ailleurs se constituer un petit stock.
Afin de remplir les friteuses de ses 3 restaurants, le principal intéressé utilise 25 litres d’huile de tournesol à la journée.
Du côté des producteurs d’huile français, les bidons sont encore remplis chaque jour, avec la récolte de l’an dernier dans les pressoirs.
Cependant, force est de constater que les prix augmentent. Julien Saint-Palais, directeur de l’huilerie Oléandes, estime la hausse « au minimum [de] 50% ».