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Pénurie d’essence : les grèves continuent chez ExxonMobil et TotalEnergies !

Pénurie dessence : les grèves continuent chez ExxonMobil et TotalEnergies !
© Getty images

Les deux géants de la raffinerie française campent sur leur position alors que plusieurs stations du pays sont déjà à sec. Pénurie d’essence : les grèves continuent chez ExxonMobil et TotalEnergies. Une situation qui risque de perdurer si les décideurs ne répondent pas aux revendications de ses salariés.

Malgré cet appel à la responsabilité et au calme initié par le président de la République, Emmanuel Macron, les mouvements ont été reconduits le samedi 8 octobre dernier. Et les syndicats qui ont suggéré de limiter les revendications à la seule question des hausses de salaires ont obtenu l’adhésion de la majorité absolue de ses membres. Pénurie d’essence : les grèves continuent chez ExxonMobil et TotalEnergies.

La manifestation se généralise…

Jusqu’à ce jour, selon la CGT, trois des six raffineries françaises restent toujours à l’arrêt total. Il s’agit en effet de la raffinerie normande de TotalEnergies. Les deux autres appartiennent à l’américain Esso-ExxonMobil.

« On est à environ 70% de grévistes« , précisait en effet Christophe Aubert, élu CGT au sein d’ExxonMobil, « ce sont les mêmes effectifs tout le week-end, poursuivait-il. Et ça ne devrait pas bouger et, là, rien ne sort« , déclarait-il.

Pour le cas la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône) par ailleurs, « il y avait 100% de grévistes au service expédition à la relève de 6h00« , déclarait au micro de l’AFP le CGT Pedro Afonso.

« D’habitude, il y a 250 à 300 camions par jour et entre 30 et 50 wagons, poursuivait la même source. Là il n’y a rien qui va sortir« , ajoutait-il. Ces derniers jours, le nombre des grévistes ne cesse d’augmenter.

Ils étaient très nombreux à la « bio-raffinerie » de La Mède (Bouches-du-Rhône), au dépôt de carburants de Flandres ainsi qu’au dépôt de carburants de Grandpuits (Seine-et-Marne).

Pour forcer les mains des responsables, l’objectif des manifestants, selon la CGT, est de limiter au grand maximum la sortie de produits pétroliers.

Et comme il fallait s’y attendre, cela a entraîné une baisse considérable des livraisons de carburant, provoquant ainsi la rupture de stock chez de nombreuses stations-service dans tout le pays.

Selon les autorités, « 20,7% de stations-service connaissent ces difficultés . Les Hauts-de-France et l’Ile-de-France restent particulièrement touchées. 41% des stations rencontrent des difficultés » dans le Pas-de-Calais.

Les syndicalistes appellent au dialogue…

Dans une lettre adressée à Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, samedi dernier, le coordinateur de CGT, Éric Sellini, a exprimé la volonté des syndicalistes à dialoguer.

« Nous nous tenons prêts pour les entamer dès lundi sur la base de notre revendication salariale seule. »