Pénurie d’essence : cette pratique sera bientôt interdite en vue de réduire au maximum les dégâts. Le point ici.
Près de 30% des stations services de France sont toujours bloquées par la grève dans les raffineries, empêchant ainsi l’approvisionnement en carburants. Après son appel au calme, le gouvernement menace d’« intervenir » pour débloquer les dépôts de carburants. Pénurie d’essence : cette pratique sera bientôt interdite pour réduire les dégâts.
Si la France doit faire face à cette pénurie d’essence c’est notamment à cause de la grève générale qui n’en finit pas.
Cette mesure récemment mise en place pour limiter les dégâts.
Cette situation devient catastrophique pour ceux qui n’ont pas d’autres choix que de prendre la voiture pour se rendre au travail.
Les stations ferment une à une et il n’est pas rare de voir des scènes complètement surréalistes comme ce fut le cas ce mardi 11 octobre où des files de voitures ont été vues à 4 heures du matin sur le périphérique en train de faire la queue à la pompe.
Afin de limiter les dégâts, certaines préfectures ont mis des restrictions en place.
C’est le cas par exemple de la Meuse, des Yvelines, de l’Eure-et-Loir, de la Seine-Saint-Denis, des Vosges, du Val-d’Oise, du Vaucluse, du Pas-de-Calais, du Nord ainsi que de la Somme.
Ces départements ont adopté une nouvelle règle à la station : il est désormais interdit de remplir des bidons ou des jerricans d’essence pour faire des provisions, comme rapporté par nos confrères de Franceinfo.
Cette mesure est entrée en vigueur dès ce mardi 11 octobre 2022.
Chez TotalEnergies, où « la CGT continue à appeler à bloquer », le gouvernement estime la situation comme étant « excessif et anormal ».
« Nous mettons tout en œuvre pour que cette situation s’arrête » !
« Nous mettons tout en œuvre pour que cette situation s’arrête« , assure Olivier Véran sur les ondes de RTL.
« La direction de Total a raison de demander la avant de discuter », donne-t-il son avis.
Le porte-parole du gouvernement a évoqué la possibilité de « procéder à des réquisitions ou de rouvrir les accès aux centres de dépôt et aux raffineries, pour pouvoir permettre à la situation de se normaliser ».
Le gouvernement serait en pleine discussion « avec Total en vue d’une prolongation sur quelques jours de la ristourne » mise en place par le groupe pétrolier français.