La grève des salariés de la raffinerie Esso et celle de Total ne faiblit pas. Une situation qui dure depuis déjà trois longues semaines. Pénurie de carburant : Cyril Hanouna invite un syndicaliste qui perçoit 3000 € par mois, Raymond Aabou le recadre en direct.
De passage sur le plateau de « Touche pas à mon poste« ce mercredi 12 octobre 2020, le secrétaire général de la « CGT-Pétrole » a réitéré le point fort de leur revendication : obtenir la hausse de salaire. Une manifestation légitime dans laquelle un chroniqueur de C8 a souhaité réagir. Pénurie de carburant : Cyril Hanouna invite un syndicaliste qui perçoit 3000 € par mois, Raymond Aabou le recadre en direct.
Pénurie de carburant : Cyril Hanouna invite en plateau un syndicaliste gagnant 3000€ chaque mois, Raymond le rembarre en plein direct sur son salaire !
Depuis un peu plus de trois semaines, les salariés de ces deux grandes raffineries (Total et d’Esso) ont cessé toutes leurs activités, entraînant ainsi une pénurie de carburant dans l’ensemble du territoire français.
Malgré l’annonce d’Emmanuel Macron pour un « retour à la normale » cette semaine et son appel « à la responsabilité » adressé à la direction générale de TotalEnergies et celle de la CGT, les choses ne cessent de s’aggraver.
Pas plus tard que cette semaine également, Emmanuel Lépine, le secrétaire général de la « CGT-Pétrole » a affirmé n’avoir aucune certitude sur la fin de leur manifestation.
Présent à l’antenne de C8 le mercredi 12 octobre dernier, le syndicaliste a regretté cette « absence de réponse de la part de la direction » de ces deux grandes firmes.
Interrogé sur son salaire, le secrétaire général de la « CGT-Pétrole » a révélé qu’il touchait environ 3 000 euros par mois.
« Vous n’êtes pas une société comme les autres, c’est ça le problème » !
Touché par cette grève interminable, Raymond Aabou a porté la voix des victimes collatérales. « Vous n’êtes pas une société comme les autres, c’est ça le problème », débutait-il.
« Je comprends votre combat, poursuivait-il. Mais vous nous annoncez des salaires de 2500 – 3000 euros par mois, des bonus de 6 000 euros et là vous mettez d’autres gens en difficulté », expliquait-il.
« Pensez aux gens qui veulent travailler et qui n’ont pas d’essence, ajoutait-il, espérant convaincre son vis-à-vis. Pensez aux gens qui touchent 1300 euros, affirmait-il. Des gens qui « souffrent de l’inflation comme vous et qui ne peuvent pas travailler parce qu’ils n’ont pas leur voiture ».