Passage à 110 km/h sur les autoroutes : « Si on écoute les écologistes, on peut retourner à la carriole à chevaux »

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Sur la question du passage à 110 km/h sur l’autoroute, Marine Le Pen, patronne des députés RN, a donné sa réponse. Ainsi, « … on peut aussi s’arrêter de vivre, de respirer, d’avoir des voitures… On peut retourner à la carriole à chevaux », a-t-il déclaré.

Marine Le Pen dénonce les propos des écologistes

Au sujet des écologistes, « la réalité, c’est que leur vision est une vision de régression absolument totale de la civilisation alors que les solutions sont dans la science, le progrès », a accusé Marine Le Pen, sur le plateau de BFMTV/RMC mercredi dernier.

Avant d’ajouter : « On va trouver demain les solutions pour pouvoir améliorer l’efficacité énergétique. On va trouver demain le moyen d’utiliser l’hydrogène qui est une énergie totalement propre« . D’ailleurs, elle estime qu’« il faut chercher, il faut pousser les chercheurs, il ne faut en aucun cas avoir une vision rabougrie de décroissance« .

Passage à 110 km/h sur autoroute : le gouvernement n’est pas d’accord

Par rapport à cette question sur BFMTV lundi, la Première ministre Elisabeth Borne a fait une déclaration. Elle disait qu« imposer aux Français » de réduire leur vitesse sur les autoroutes de 130 à 110 km/h n’était « pas la bonne voie » à suivre. Pour cause, il y a « des gens qui ont besoin de se déplacer sur autoroute. Et qui peuvent avoir des contraintes de temps ».

« C’est important d’informer sur les économies qu’on peut faire en roulant moins vite. Ce, sur l’intérêt que ça peut présenter pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais on ne peut pas fonctionner à coup d’interdictions« , a-t-elle ajouté.

En effet, cette mesure avait déjà été proposée par les membres de la Convention citoyenne sur le climat en 2020. Or, elle a été rejetée par Emmanuel Macron, déçu par l’échec de la réforme des 80 km/h sur le réseau secondaire. Ces dernières semaines, le débat s’est de nouveau intensifié sur la question du pouvoir d’achat et du changement climatique.