Paris : un péage urbain pour les véhicules motorisés dès le 1er juillet

Paris : un péage urbain pour les véhicules motorisés dès le 1er juillet
Paris : un péage urbain pour les véhicules motorisés dès le 1er juillet !-© PIXABAY

Les conducteurs vont devoir faire face à une nouvelle mesure qui risque de peser lourd sur leur portefeuille.

En effet, à partir du 1er juillet, la ville de Paris mettra en place un péage urbain pour les véhicules motorisés. Cette annonce ne fait qu’ajouter à la pression financière qui pèse déjà sur les automobilistes, entre la flambée des prix des carburants et les coûts croissants d’entretien et de réparation.

Paris : un péage urbain pour les véhicules motorisés dès le 1er juillet

Une mesure qui ne manquera pas de faire réagir et qui pourrait changer les habitudes de nombreux conducteurs.

Cette annonce de la mairie de Paris a beaucoup fait diviser. Alors que les associations d’automobilistes ont qualifié la décision de « discriminatoire », les écologistes et les utilisateurs de transports en commun ont salué la décision qui devrait encourager une mobilité plus durable et moins polluante.

Pour les associations d’automobilistes, c’est « une nouvelle taxe qui pénalise les classes moyennes ».

Combien devrait-on payer pour entrer dans la capitale ?

En effet, les tarifs varieront en fonction de plusieurs critères, tels que la zone, l’heure ainsi que le type de véhicule.

Les automobilistes devront payer entre 5 et 10€ pour entrer dans la capitale, tandis que les motos auront à débourser entre 2 et 6€. Les véhicules électriques bénéficieront quant à eux, d’une réduction de 50% sur ces frais.

Pour décourager les déplacements non essentiels, les heures de pointe et les zones les plus congestionnées auront des frais plus élevés.

Cette idée n’a rien de nouveau. Il faut savoir que des villes telles que Londres ou Singapour ont déjà mis en place cette mesure dans le but de diminuer la circulation et d’améliorer la qualité de l’air.

Les retours sont positifs, avec une réduction significative des embouteillages et de la pollution atmosphérique.

« Le développement de nouvelles pistes cyclables, la création de nouvelles zones piétonnes et de parkings-relais en périphérie ou encore l’amélioration des transports en commun » sont en discussion.