Parce qu’il n’arrive pas à télécharger son billet de train, la contrôleuse SNCF lui dresse 110€ d’amende pour trouble public ! Il fait un témoignage CHOC !
Les faits ont eu lieu en octobre dernier durant un trajet en train Muret-Tarbes. Parce qu’il n’arrive pas à télécharger son billet de train, la contrôleuse SNCF lui dresse 110€ d’amende pour trouble public !
Il était ce jour-là, accompagné de sa fille de huit ans. Alors qu’il s’apprêtait à faire une dictée à son enfant, 15 minutes plus tard, Arnaud reçoit la visite d’une contrôleuse de la SNCF.
Son ticket ne s’est pas téléchargé, la contrôleuse ne voulait rien savoir, elle l’a verbalisé pour trouble à la tranquillité !
Elle n’a même pas pris le temps de saluer. « Elle a une attitude très froide. », Se souvient le père de famille de 50 ans. Pour en finir, Arnaud dégaine son téléphone pour montrer son billet électronique.
Petit problème… Le réseau ne passe pas. Son billet de train ne se télécharge pas.
« J’explique la situation mais elle ne semble pas vouloir comprendre. Je lui dis alors que j’ai un SMS qui confirme mon achat. Elle me répond que ce n’est pas une preuve suffisante », raconte le Muretain.
La contrôleuse SNCF veut le verbaliser pour absence de titre de transport. Elle lui indique d’abord la somme de 90 euros, ensuite de 135 euros.« Je m’agace en lui disant que ce n’est pas les enchères », lâche-t-il.
La contrôleuse active aussitôt sa caméra piétonne. « Elle m’accuse de l’avoir insulté et m’assure que c’est la procédure normale dans ces cas-là », a fait savoir l’usager.
« J’ai élevé la voix mais je n’ai proféré aucune insulte. Je lui ai signifié mon désaccord avec sa volonté de me verbaliser, rien de plus ! » assurait-il.
Arrivés à Tarbes, des forces de l’ordre les attendaient. Sous leurs yeux, la contrôleuse vérifie son titre de transport, qui s’avère valide. Mais elle l’a tout de même dressé une amende de 110€ pour trouble à la tranquillité.
Contraint de payer une amende de 110 euros, Arnaud saisit le médiateur de la SNCF !
« A cause du délai qui m’a été donné », indique Arnaud, il n’a pas eu d’autres choix que de s’acquitter de l’amende. Mais il ne compte pas se laisser faire.
Si sa requête envoyée au service de recouvrement de la compagnie ferroviaire a essuyé un refus, Arnaud a saisi le médiateur de la SNCF, qui a fait savoir que le dossier était déjà en cours de traitement.