Chez Anne-Elisabeth Lemoine, Gabriel Attal, ministre délégué des Comptes publics, a révélé que le barème de l’indemnité kilométrique serait augmenté de 5,4% pour la déclaration de revenus 2022.
C’est la 2ème année consécutive que le barème est revu à la hausse. En 2022, Jean Castex, alors Premier ministre, avait annoncé une augmentation similaire de 10%. Cette mesure coûtera à l’État 140 millions d’euros et bénéficiera à 2 millions de ménages. Comment le nouveau barème de l’indemnité kilométrique 2023 affectera-t-elle votre budget et que signifie cette augmentation pour vous ?
Frais réels versus abattement forfaitaire de 10%
Afin de profiter de l’indemnité kilométrique lors de la déclaration de revenus 2022, il est nécessaire d’opter pour les « frais réels » plutôt que l’abattement forfaitaire de 10%.
Les salariés français utilisant leur voiture ou leur moto pour faire le trajet domicile-travail devront donc effectuer le calcul des deux montants et choisir l’option la plus avantageuse pour eux.
Vous pouvez déduire les frais associés de votre revenu imposable en optant pour la déduction de vos frais réels. Cela inclut tous les coûts justifiables que vous avez engagés au cours de l’année. A savoir :
- Les intérêts d’emprunt pour l’achat du véhicule,
- Les frais de péage
- Frais de carburant
- Les frais de garage
- Les frais de stationnement,
- Frais d’assurance, d’entretien et de réparation
- Les achats de casques et de protections
- Les locations et les recharges de batteries pour les véhicules électriques
- Voire la dépréciation de la valeur du véhicule au cours de l’année, basée sur des références comme la côte Argus.
Nouveau barème de l’indemnité kilométrique en 2023 : que signifie cette augmentation pour vous ?
Ensuite, il convient de calculer le nombre de kilomètres parcourus au cours de l’année pour des déplacements exclusivement professionnels, y compris le trajet domicile-travail.
Le montant de la déduction dépendra du type de véhicule, de sa puissance fiscale ainsi que de la distance parcourue. Ce montant doit être reporté sur la déclaration de revenus, et permettra de réduire l’impôt à payer pour l’année 2022.
D’après Gabriel Attal, la hausse du barème « peut permettre une économie de plus de 100 euros pour un célibataire gagnant 2 900 euros ».