Noëlle Bréham, animatrice depuis 40 ans sur France Inter, licenciée pour avoir sollicité un CDI

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Noëlle Bréham est animatrice sur la radio France Inter depuis 40 ans et sur l’émission Les P’tits Bateaux pendant 25 ans. À sa grande surprise, elle a été licenciée brutalement après avoir résisté à un autre CDD et réclamé un CDI.

Noëlle Bréham : dévouée pour le service public depuis 40 ans

L’animatrice de Silence, ça pousse sur France 5 a fait ses adieux à France Inter. Par ailleurs, Noëlle Bréham peut être qualifiée de figure emblématique du service public audiovisuel français. Malheureusement, l’employeur a brutalement licencié la productrice et animatrice de certaines émissions radio, comme Les P’tits Bateaux, après des années de CDD successifs infligés.

Par conséquent, Radio France s’est volontairement séparée de l’employé qui obtenait la meilleure audience du dimanche soir. En fait, on l’a accusée d’avoir exigé un CDI, alors que c’est mentionné dans le Code du travail.

« La décision d’une séparation s’est faite à regret, après avoir constaté que Noëlle Bréham n’avait pas souhaité régulariser sa situation contractuelle, deux mois après le début de la saison en cours, malgré plusieurs rappels », a communiqué Radio France.

Infraction au Code du travail

Comme l’a souligné l’avocat de Noëlle Bréham dans un communiqué, Radio France n’a pas respecté le Code du travail dans cette décision. « RADIO FRANCE s’affranchit délibérément des règles du droit du travail et persiste à appliquer à nombre de ses salariés un statut dérogatoire, dans une précarité contractuelle ayant pour conséquence de les priver des droits auxquels ils peuvent légitimement prétendre. »

Nombreux sont les médias qui ont souligné la similitude de cette situation avec celle d’Arielle Boulin-Prat et de Bertrand Renard. Figures bien connues des Chiffres et des lettres depuis 47 et 36 ans. En effet, ils ont également enchaîné les CDD. D’ailleurs, ils n’ont pas manqué de condamner leurs départs forcés. D’ailleurs, France Télévisions avait imposé une baisse de salaire de 60 % et s’opposait à leur accorder un CDI.