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Moustiques : cette découverte majeure pour lutter contre les piqûres

Moustiques : cette découverte majeure pour lutter contre les piqûres
© Unsplash

Moustiques : cette découverte majeure pour lutter contre les piqûres intempestives. Le point avec notre article.

Selon cette nouvelle étude scientifique, les insectes sont dotés de plusieurs récepteurs leur permettant en effet de détecter les odeurs corporelles humaines. Le point sur cette découverte majeure qui permet de lutter contre les piqûres des moustiques.

Publié ce 18 août dernier dans la revue scientifique Cell, le texte en question démontre une spécificité étonnante chez le moustique.

Cette découverte remarquable qui va permettre de lutter au mieux contre les piqûres des moustiques.

Le moustique peut capter les odeurs via plusieurs voies différentes. En d’autres termes, même si cet insecte perd un récepteur olfactif, il continue à sentir les odeurs grâce à des récepteurs de secours.

« Nous avons constaté qu’il y a une réelle différence dans la façon dont les moustiques codent les odeurs qu’ils rencontrent par rapport à ce que nous avons appris des autres animaux », fait savoir Meg Younger, professeur adjoint de biologie à l’Université de Boston, auteur de l’étude.

« Différents récepteurs peuvent en effet répondre à différentes odeurs dans le même neurone », expliquait-elle.

« Le moustique Aedes aegypti est spécialisé pour piquer les humains. On pense qu’ils ont évolué pour le faire sachant que les humains sont toujours proches de l’eau douce(…) Or on sait que ces moustiques pondent leurs œufs dans l’eau douce ».

« Nous sommes fondamentalement le repas parfait, souligne Meg Younger, qui ajoute combien leur volonté de trouver des humains est extrêmement forte ».

« L’une des principales stratégies de lutte contre les moustiques consiste à les attirer vers des pièges pour les retirer de la population qui pique », rappelle la spécialiste.

« Nous pourrions alors développer des mélanges plus attrayants que nous pour les moustiques »

« Si nous pouvions utiliser ces connaissances pour comprendre comment l’odeur humaine est représentée dans les antennes et le cerveau des moustiques, nous pourrions alors développer des mélanges plus attrayants que nous pour les moustiques », propose-t-elle.

« Les interventions basées sur ces nouvelles informations pourraient être très prometteuses. », estime Olena Riabinina, de l’Insect Neuro Lab de l’Université de Durham. Pour informations, elle n’a pas été impliquée dans la recherche en question.

« Il s’agit d’une découverte remarquable car elle ouvre de nouvelles voies pour le développement de nouveaux outils pour contrôler les moustiques », déclare à son tour Marta Andres Miguel, de l’University College de Londres. Elle n’a pas non plus participé à l’étude.