L’ancien pape du JT de 13 h de la première chaîne a mis beaucoup de temps pour réaliser ce qui lui arrivait après le diagnostic de ses médecins. Mort de Jean-Pierre Pernaut : découvrez pourquoi le journaliste n’a pas pu annoncer son cancer de poumon à ses enfants.
Si le défunt mari de Nathalie Marquay s’est bien battu jusqu’à la fin face à sa terrible maladie, il ne s’est pas toujours montré très optimiste au tout début de cette bataille. Les choses étaient très difficiles avant de venir auprès de ses proches. Mort de Jean-Pierre Pernaut : découvrez pourquoi le journaliste n’a pas pu annoncer son cancer de poumon à ses enfants.
« C’est une maladie sérieuse qu’il faut appréhender sérieusement«
Dans une longue entrevue accordée à nos confrères du magazine Paris Match, le journaliste de 71 ans a livré ses quatre vérités. « J’avais un peu de mal à digérer, confessait en effet le papa de Lou et Tom Pernaut.
« C’est lourd d’apprendre cette nouvelle : j’ai pris un grand coup sur la tête, sans m’effondrer« , poursuivait-il. Le temps d’accepter cette mauvaise nouvelle et se préparer pour la terrible bataille, JPP ne s’est pas encore décidé pour aborder le sujet avec ses proches, ses fans et plus particulièrement ses enfants.
Pourtant, il parlait de tout avec eux, sans « tabou » ni « honte« . Mais face à cet abominable crabe, il était devenu muet. « C’est une maladie sérieuse qu’il faut appréhender sérieusement, s’expliquait-il. Je l’avoue, c’est d’abord Nathalie qui l’a évoquée avec eux« , avouait-il.
« Le regard des autres est plus compliqué à vivre… »
En prenant modèle de sa maternelle, il change de ton. « Ma mère a toujours été une battante. Elle voulait qu’on l’appelle pharmacien, et non pharmacienne, alors qu’elle était très féministe », a-t-il fait bien mention.
« J’ai été élevé au milieu des boîtes de médicaments, dans une foi totale en la médecine. Ma mère m’a appris qu’il ne fallait jamais se lamenter sur son sort« .
« Le regard des autres est plus compliqué à vivre, regrettait-il de son vivant. Quand j’évoque mon cancer, la réaction est unanime : ‘Ah merde !’ Ça m’amuse« .
« Il faut arrêter les gens atteints d’un cancer comme des morts à court terme, mentionnait-il très clairement. On guérit du cancer, la vie est belle. Pourvu qu’elle dure longtemps« , a-t-il conclu. Mais la réalité ne lui a pas donné raison.