Les Français doivent dès maintenant se familiariser avec les possibles coupures de courant. Et il en va de même pour l’éducation, surtout dans les zones concernées. Pour ces dernières, il n’y aura « pas d’école le matin, » selon le ministère de l’Éducation.
Les coupures de courant vont interrompre les classes, selon le Ministère de l’Éducation
Le Ministère de l’Éducation, à travers Pap Ndiaye, en a fait la déclaration le jeudi 1er décembre dernier. Il a alors déclaré qu’il « n’y aura pas d’école le matin » dans certaines régions cet hiver. Il s’agit des territoires où il y aura les coupures de courant programmées et ciblées.
On rappelle que ces coupures auront des incidences directes sur la vie quotidienne de la population. Il faut savoir que peu d’établissements vont échapper à ces délestages programmés. On compte parmi eux les hôpitaux, les commissariats et les tribunaux. Il s’agit là des établissements aux rôles primordiaux. Ainsi, les établissements scolaires et universitaires n’en font pas partie.
De ce fait, Pap Ndiaye a déclaré : « les délestages programmés vont en effet toucher les écoles et les établissements scolaires, selon trois créneaux : 8 heures-10 heures, 10 heures-12 heures et puis 18 heures-20 heures le soir. Les deux premiers créneaux sont les créneaux scolaires, qui sont les plus critiques. »
Les établissements scolaires vont devoir s’adapter à la situation
Le ministre de l’Éducation a poursuivi ses affirmations par rapport à la situation. Il a alors continué en disant : « ces deux créneaux du matin, s’ils sont dans une zone qui subit un délestage, auront pour conséquence que la rentrée des élèves le jour concerné se fera en début d’après-midi, avec sans doute un repas qui sera néanmoins prévu pour les élèves qui sont à la cantine. Donc il n’y aura pas d’école le matin. »
Les enseignants et les parents vont alors vivre en s’adaptant avec ces nouvelles mesures. On rappelle qu’ils ont déjà vécu une pareille situation lors de la crise sanitaire en 2020. Le ministre Pap Ndiaye a alors affirmé : « des écoles situées à proximité de structures qui ne subiront pas les délestages pourront accueillir les enfants de personnels prioritaires, selon un schéma qui a d’ailleurs été expérimenté pendant la crise sanitaire. » Dans tous les cas, cette nouvelle mesure suscite le désarroi de beaucoup de monde.