Michel-Edouard Leclerc, le patron des magasins éponymes, annonce une (très) mauvaise nouvelle qui va secouer les consommateurs !
« On va casser l’inflation » !
« On est très sportifs, on est en train de faire gagner 2 à 3 points d’inflation à la France« , indiquait Michel-Edouard Leclerc lors de son passage sur BFMTV mercredi dernier.
L’objectif, révèle le président du comité stratégique des centres Leclerc est d’aller « chercher 4-5 points de baisse d’inflation sur la renégociation avec les fournisseurs ».
« On va casser l’inflation« , promet Michel-Édouard Leclerc. Selon les prévisions de l’Insee, l‘inflation alimentaire est actuellement de 15,8% sur un an.
« L’idée, poursuit-il, c’est qu’au deuxième semestre, on casse le taux d’inflation, qu’on passe de 8-9% d’inflation annuelle dont 7% sur l’alimentaire à moitié moins ».
« On va casser ça en octobre-novembre-décembre, parce que c’est l’effet du retournement des marchés de matières premières, qui n’augmentent plus », explique-t-il.
Michel-Edouard Leclerc, le patron de Leclerc, annonce une mauvaise nouvelle pour les consommateurs !
Effectivement, comme l’a souligné Michel-Edouard Leclerc, l’inflation a eu un impact significatif sur les habitudes de consommation des Français.
De nombreux ménages ont dû revoir leur budget et adopter une approche plus prudente dans leurs dépenses. Pour certains, il devient inévitable de se serrer la ceinture pour pouvoir boucler leur budget jusqu’à la fin du mois.
Les consommateurs sont aujourd’hui à l’affût des offres et promotions plus attractives, ainsi qu’à privilégier les produits essentiels et les marques à prix abordable.
« Nos consommateurs vont chez Leclerc mais ils font aussi un tour chez Lidl, chez Hyper U, et ils comparent. Et à la comparaison, affirme Michel-Edouard Leclerc, c’est ça qui fait la différence ».
« Aujourd’hui, estime encore le président du comité stratégique des centres Leclerc, le public regarde les étiquettes, compare, laisse derrière lui si c’est trop cher. On a un consommateur qui a mûri, qui arbitre. »
Si tous les efforts sont déployés pour « pour obliger les industriels à répercuter les baisses des marchés de gros », il faut toutefois rester réaliste. Comme annoncé par le patron de Leclerc, « on ne reviendra jamais au prix d’avant » ! « Il ne faut pas vendre du rêve« , conclut-il !