Il y avait longtemps que les livrets d’épargne réglementée n’avaient pas rapporté autant.
La formule de calcul du taux du Livret d’épargne populaire est conçue pour s’aligner sur l’indice des prix à la consommation, notamment sur la moyenne de cet indice sur le semestre. 6,10% net d’impôts ! Son taux a atteint un plafond et va bientôt baisser, une mauvaise nouvelle donc pour le LEP !
Mauvaise nouvelle pour le LEP : son taux a atteint un plafond et va bientôt baisser !
« Une inflation « un peu au-dessus de 5% » est attendue au premier semestre 2023, contre 6,1% au second semestre 2022. Le taux du LEP devrait alors en toute logique, s’aligner sur les 5,5% lors de la prochaine échéance de révision, le 1er août prochain ». Voilà qui ne devrait pas faire beaucoup plaisir aux épargnants.
Tout dépendra de l’évolution, d’ici la fin du semestre, de l’inflation et l’€ster, un taux interbancaire calculé par la BCE.
Le calcul tiendra également compte de la volonté du gouverneur de la Banque de France, qui peut choisir de ne pas considérer ces indices et proposer un autre taux.
Sauf nouveau choc, lié au déroulé de la guerre en Ukraine, l’augmentation des prix moyenne au premier semestre 2023 devrait être à 5,5% contre 6,1% comme dévoilé dans la note de conjoncture dévoilée ce mardi 7 février 2023 par l’Insee.
L’évolution du taux du Livret d’épargne populaire répond actuellement à une logique différente de celle des autres livrets d’épargne réglementée. Elle échappe comme indiqué sur le site MoneyVox, « aux considérations politico-économiques ».
« Afin de tenir la promesse affichée, celle de neutraliser les effets de la hausse des prix sur l’épargne des foyers à revenus moyens ou modestes, les pouvoirs publics laissent le taux du LEP suivre fidèlement l’évolution de l’inflation ». C’est ce qui lui a permis de parvenir aujourd’hui à son taux actuel, qui est de 6,10%.
Une autre revalorisation en mai et en octobre…
Outre les actualisations automatiques du 1er février et du 1er août, le rendement des livrets d’épargne réglementés peut exceptionnellement évoluer, le 1er mai et le 1er octobre… « Si la Banque de France estime que la variation de l’inflation ou des marchés monétaires le justifie ».