Ces changements que vont entreprendre Mastercard et Visa vont coûter cher aux consommateurs. On vous donne plus de détails dans nos lignes qui suivent.
Visa et Mastercard : cette mauvaise nouvelle pour les consommateurs.
Comme rapporté dans les colonnes du Wall Street Journal, les géants des cartes de crédit prévoient en effet d’augmenter les frais qui reviennent aux commerçants pour les clients qui choisissent de payer par carte bancaire.
Cette mesure devrait entrer en vigueur d’ici octobre prochain pour Visa et en avril 2024 pour Mastercard.
Ces nouveaux frais risquent d’entraîner un surcoût annuel de 502 millions de dollars pour les commerçants, estime auprès du journal américain, l’agence de conseil CMSPI.
L’an dernier uniquement, les commerçants américains ont déboursé pas moins de « 93 milliards de dollars rien qu’en frais Visa et Mastercard« , soit le triple des frais comparé à 2012.
Force est de constater que ces frais pèsent énormément dans la balance en tant que source de revenus pour les entreprises de cartes de crédit.
Il n’y a pas que les commerçants qui en pâtissent. Ces frais supplémentaires ne seront pas sans conséquence pour le client final.
En réponse à cette mesure, les prix des produits et services ne manqueront certainement pas d’être revues à la hausse.
Victimes collatérales de l’inflation, les petits commerces n’auront d’autre choix que de transférer cette nouvelle charge aux consommateurs. C’est la seule manière pour eux, de maintenir leurs marges. Cela peut induire une hausse des prix de 0,5%.
Plusieurs entreprises invitent également leurs clientèles à privilégier le paiement en liquide.
Reste à savoir comment les commerçants et les consommateurs prendront la nouvelle.
Qu’en est-il du cas du réseau « Cartes bancaires » ?
Outre Visa et Mastercard, le réseau « Cartes bancaires« (CB) regroupe à lui seul près des 2/3 des paiements par carte en France.
Contrairement aux deux géants, « Cartes bancaires » ne prévoit pas pour l’heure une quelconque augmentation de ses frais.
Les commerçants et les consommateurs français ne paieraient donc qu’un tiers du coût des transactions gérées par Visa et Mastercard.