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Maison autonome : les joies et contraintes d’une vie sans facture d’eau et d’électricité

Maison autonome : les joies et contraintes dune vie sans facture deau et délectricité
Maison autonome : les joies et contraintes d'une vie sans facture d’eau et d'électricité !-© Getty images

Qui ne rêve pas de vivre dans une maison autonome sans devoir se soucier des factures d’eau et d’électricité ? Si tout est convaincant sur le papier, qu’en est-il vraiment de la réalité sur le terrain ? Tour d’horizon des quelques contraintes à prendre en compte.

Maison autonome : vivre sans facture d’eau ni d’électricité, les joies et contraintes d’un tel mode de vie.

Produire vos propres ressources en eau et en électricité compte parmi les meilleures façons de limiter vos dépenses.

Pour être autonome en électricité, le soleil est la principale alternative. Sinon, vous pouvez toujours opter pour l’installation d’une petite éolienne.

Seul bémol : la mairie peut vous l’interdire à cause de sa taille. Un autre détail : cela peut-être très coûteux. Comptez quelques dizaines de milliers d’euros.

Pour l’eau, pensez à la récupération d’eau de pluie. Pour éviter les pénuries par temps sec, investissez dans des « récupérateurs d’au moins 20 mètres cubes au total ».

Ces cuves nécessitent par ailleurs la présence de filtres spéciaux afin de rendre cette eau potable.

Si vous en faites la demande, il est parfois possible (sauf en période de sécheresse) de puiser dans les cours d’eau ou les nappes par l’intermédiaire d’un puits pour un usage domestique.

Mais pour que ces installations puissent être efficaces, votre maison doit absolument bénéficier de soleil, de pluie et de vent.

Ce que vous devez absolument savoir.

Il faut également savoir que la production photovoltaïque dépend beaucoup de la surface ainsi que de l’orientation du toit de votre maison.

La possibilité d’installer des cuves ou une éolienne tient compte de la taille du terrain. Assurez-vous en même temps de pouvoir disposer de bois de chauffage.

Pour espérer avoir une maison autonome, il faut qu’il soit « très peu énergivore » : avoir une « excellente isolation, des toilettes sèches, une ventilation bien pensée, et plus généralement un mode de vie éco-responsable au quotidien ».

Rendre une maison existante autonome peut relever d’un véritable parcours de combattant. Le mieux est de « construire une telle maison ».

Le propriétaire d’un tel lieu se doit d’entretenir l’ensemble de son matériel pour éviter une éventuelle panne. Parallèlement, il lui faut stocker assez d’énergie pour tenir lors des « périodes sans ensoleillement ni vent ».