Si sa phase de déploiement est presque achevée, le boîtier vert suscite toujours autant de crispations chez certains ménages français.
Le dispositif continue de faire parler de lui, tant auprès des Français qui l’ont adopté que de ceux qui refusent son installation. Bien que la majorité des ménages possèdent déjà ce boîtier, il reste encore quelques millions de foyers qui ne l’ont pas encore adopté. Pour ces derniers, deux raisons principales peuvent être invoquées pour refuser la pose du compteur Linky.
Le compteur Linky toujours aussi contesté…
Le compteur Linky de plus en plus contesté en France, est désormais obligatoire pour les millions d’habitants de l’Hexagone. Cependant, comme toute règle, il existe des exceptions.
Si vous pensez être l’un de ces rares cas exemptés de son installation, il est important de se renseigner sur les modalités de cette exemption.
Malgré l’obligation légale, deux raisons spécifiques peuvent justifier le refus du compteur Linky. La rédaction d‘Il Est Encore Temps vous donne plus de détails dans les prochaines lignes de cet article.
Linky : voici deux raisons de refuser l’installation du compteur
Selon le site lelynx.fr, il est possible de refuser le compteur Linky pour éviter les ondes électromagnétiques.
Il faut savoir que les compteurs communicants utilisant la technologie Courant porteur en ligne (CPL) émettent des ondes électromagnétiques.
Les études scientifiques portant sur leurs potentiels risques sur la santé ne sont pas encore vastes. Plusieurs personnes choisissent de refuser ces compteurs pour des motifs sanitaires.
Rappelons toutefois, que les Linky « ont un champ électromagnétique 80 à 350 fois inférieur aux plafonds des normes en vigueur ».
Par ailleurs, le Tribunal de grande instance de Tours a ordonné le retrait de 13 boîtiers chez des personnes souffrant d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, pour des raisons médicales.
Sachant que le Linky transfère automatiquement vos données de consommation aux acteurs de l’énergie, certains opposants n’acceptent pas l’installation du dispositif en vue de la protection des données.
« Enedis s’est engagé auprès de la CNIL de respecter à la lettre, toute la réglementation sur la sécurité des datas ».
Concernant cette notion de propriété privée, la ministre de la Transition écologique et solidaire a appuyé cet argument en rappelant que si le compteur ne se trouvait pas sur la voie publique, il n’était pas obligatoire de le posséder.
Toutefois, les personnes refusant l’installation ne pourront pas bénéficier des tarifs réduits d’intervention proposés par le nouveau compteur, comme le rappelle le fournisseur d’électricité.