Lidl : l’inflation a poussé l’enseigne à établir une règle drastique que les clients ne vont pas aimer. On vous donne les détails.
Comme toute enseigne dans le pays, la marque allemande subit également les conséquences de la hausse des prix. Lidl : l’inflation a poussé l’enseigne à établir une règle drastique que les clients ne vont pas aimer.
« Je pense désormais que la hausse des prix en France sera vraisemblablement deux fois plus forte, aux alentours de 5 à 8%”
Un nouveau record est atteint depuis ce mois de mars, l’inflation a atteint 7,5% sur 1 an. Le spectre de pénuries, notamment de l’huile de tournesol fait toujours autant peur aux consommateurs.
Même si Michel Biero, le patron de Lidl France a assuré le 02 avril dernier qu’il n’y a pas lieu de craindre l’éventualité d’une pénurie. Ce qui conforte d’ailleurs les propos du Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie.
Si le stock de Lidl “s’épuise un peu plus vite que prévu” pour l’huile de tournesol, c’est parce que “certains consommateurs font des stocks”. A tel point que des affiches d’appel à être raisonnable ont été placardées dans plusieurs supermarchés Lidl.
La couverture du groupe sur ce produit de base “correspond aux quantités commandées sur un an entre avril 2021 et avril 2022”.
Le prix de la bouteille est passé de 1,79€ il y a trois mois à 2,10€ aujourd’hui, et il “s’appréciera encore, après la mi-avril”, avait prévenu le patron du groupe dans les colonnes du Parisien.
“En janvier, j’avais estimé que l’inflation serait de 3 à 3,5% au premier semestre 2022 dans l’alimentaire. Je pense désormais que la hausse des prix en France sera vraisemblablement deux fois plus forte, aux alentours de 5 à 8%”, poursuivait le directeur exécutif achats et marketing pour la branche française de hard discount Lidl, dans le quotidien francilien.
Une imminente pénurie de volailles pour bientôt ?
Pour ce qui est de l’éventualité d’une pénurie de poulets, Michel Biero explique que le problème est surtout lié au fait que “le plus gros producteur de poulets au monde est ukrainien. Il sortait 1,5 million de bêtes par semaine.”, indiquait Michel Biero avant d’ajouter que “L’ensemble du marché européen se tend, et cherche d’autres sources d’approvisionnement”.
Il craint tout aussi bien une pénurie de canard pour les fêtes de fin d’année 2022. La grippe aviaire complique entre autres les approvisionnements en œufs, car elle « décime cinq à dix élevages par jour en France ».
Cet aliment se fait lui aussi, plus rare. Pour le bœuf et le porc, les tarifs vont augmenter de 40 centimes par kilo dès la semaine prochaine.