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« L’hiver je ne peux pas me chauffer, l’été je suis dans un sauna » : le calvaire de ces locataires

Lhiver je ne peux pas me chauffer, lété je suis dans un sauna : le calvaire de ces locataires
« L'hiver je ne peux pas me chauffer, l'été je suis dans un sauna » : le calvaire de ces locataires !-© iStock

« L’hiver je ne peux pas me chauffer, l’été je suis dans un sauna » : retour sur le calvaire de ces locataires d’un logement insalubre.

« Tout se détériore » !

Cela fait dix ans que Laurent loue ce logement. Depuis 2019, raconte-t-il auprès de nos confrères de France 3 Occitanie, « tout se détériore »... « Les murs s’effritent, fuites d’eau, installations électriques vétustes ».

Sa toiture et son isolation sont toujours en attente d’une rénovation de la part de son propriétaire. Jusque-là, c’est le cauchemar.

En témoigne la banderole accrochée sur la façade d’un immeuble où l’on peut lire : « ici logement insalubre, locataire en danger ».

Il n’est pas le seul à se retrouver dans cette situation. « Dès qu’il pleut, je ne sais pas comment je vais retrouver ma maison », explique-t-il aux journalistes de France 3.

Partout dans son appartement, on voit les seaux posés ici et là « pour tenter de contenir les dégâts causés par l’eau ».

« L’hiver je ne peux pas me chauffer, l’été je suis dans un sauna » : le calvaire de ces locataires

Malgré cela, rien n’y fait. « Elle continue quand même de couler, ça fait comme une rivière et je ne peux pas maîtriser la fuite« , confie le locataire.

L’isolation des lieux est tout aussi à plaindre. « En fin de compte, poursuit Laurent, je chauffe la rue. L’hiver je ne peux pas me chauffer parce que ça me coûte trop cher, l’été je suis dans un sauna donc je ne peux pas rester chez moi ».

Un certain Fernand qui habite non loin de là, « c’est la perpétuelle inondation ». Chaque fois qu’il ouvre le robinet, un flux d’eau ininterrompu jaillit du chauffe-eau, déferlant sur l’évier et inondant le sol. Cet habitant de Sète est contraint d’éponger régulièrement.

« Je ne sais pas comment ça fait pour ne pas prendre feu. C’est pas viable », déplore-t-il auprès de Solène Anson et Bertrand Tang. Tout comme Laurent, il est obligé de placer des seaux et des tupperwares.