Les ruptures de stock, que ce soit au niveau de l’eau gazeuse, du riz, ou du beurre, s’élèvent de plus en plus. Voici les produits qui sont les plus concernés par les pénuries dans les supermarchés !
Une hausse de 6,2 % selon l’Insee
Vous avez peut-être remarqué que les rayons des supermarchés sont en rupture de stock de certains produits. En fait, le dernier baromètre NielsenIQ pour LSA, dont celle-ci a répété le 21 novembre, fournit des indices sur les produits concernés.
Outre cela, des indications sur le taux de défaillance global dans tous les secteurs. En effet, le chiffre a augmenté de 5,6 %, soit +1,5 % par rapport à il y a un an. Du jamais vu depuis les années 1970 en raison de l’explosion des prix de l’énergie, de la guerre en Ukraine, de la grippe aviaire, des inondations massives en Inde et au Pakistan et de l’inflation. D’ailleurs, les prix à la consommation ont augmenté de 1 % en octobre dernier et de 6,2 % sur un an, d’après l’INSEE.
Ruptures de stock en hausse : le secteur des liquides en première position
Quels sont pratiquement les produits absents des rayons ? Selon le rapport de TF1 du vendredi 25 novembre, le secteur des boissons est le premier touché, avec un taux de rupture moyen de 6,4 %.
Les eaux gazeuses et les eaux aromatisées présentent les taux de pénurie les plus élevés. En effet, les premières ont augmenté de 9,6 points et les secondes de 4,5 points par rapport à l’année précédente. NielsenIQ pointait le même problème le mois dernier, expliquant en partie cette tension par les pénuries d’emballage.
Ruptures de stocks : un déficit total de 4,5 milliards d’euros
Viennent ensuite les œufs (12 %), les granulés de bois, les sauces, le beurre (10 %) et le riz (11 %). Dans sa précédente enquête publiée début novembre, le panéliste expliquait qu’en cas de pénurie, il faut en moyenne quatre jours pour que les produits soient réapprovisionnés, notait Sud-Ouest le 4 novembre.
Par ailleurs, ces pénuries entraîneraient un déficit total de 4,5 milliards d’euros pour l’hyper et supermarchés sur une année pleine, a expliqué l’entreprise à nos confrères des Échos, vendredi 25 novembre.