Les ruptures de produits s’entassent dans les rayons des supermarchés en France !

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Dans le commerce de détail, les ruptures de produits sont associées à de nombreux problèmes. D’ailleurs, elles affectent de nombreux articles, y compris les produits frais et ceux d’épicerie. Même certains articles non consommables ne peuvent échapper à cette rareté.

Les produits ciblés

Alors que la pénurie de moutarde se poursuit, les vinaigrettes deviennent également de plus en plus rares. Il en est de même pour la mayonnaise et quelques sauces soja. Par conséquent, ces pénuries deviennent un fardeau croissant pour les hypermarchés et les supermarchés. Cela correspond à un déficit de 31 %. Les produits les plus touchés sont les saucisses et les jambons. En effet, la charcuterie représente 20 % du manque à gagner au point de vente.

Dans l’ensemble, les denrées périssables et la détérioration des produits d’épicerie représentent 60 % des pertes en magasin. De plus, les boissons se font rares. Le taux de casse à elles seules est de 6,8 %. Cela affecte principalement l’eau gazeuse et plate.

D’autre part, quelques produits non consommables sont aussi très rares. C’est le cas des cotons-tiges et des masques. En outre, les supermarchés sont confrontés à des pénuries d’emballages telles que les bouteilles.

Les ruptures de produits et leurs conséquences

Depuis le début de l’année, ils ont perdu 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. En faisant le calcul, cette perte pourrait s’élever à 4,4 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année. Toutefois, la casse n’est pas le seul souci des magasins. En effet, l’inflation dure depuis des mois en France. Cela est dû au conflit en Europe et à la crise énergétique qui en a résulté.

Face à ce problème, certaines entreprises agroalimentaires ont réagi. Cela dit, elles ont préféré minimiser leur production et simplifier leurs assortiments. D’autant plus qu’il y a un petit conflit entre la grande distribution et certaines entreprises. En effet, les boissons de ces dernières ne sont pas couvertes, même si les augmentations ont été approuvées. En conséquence, ce souci peut entraîner des ruptures de stock dans les magasins.

Y aura-t-il une pénurie d’œufs ?

À quoi serait due cette pénurie d’œufs ? Pour répondre à la question, une épidémie de grippe aviaire sévit sur le territoire français depuis un certain temps. À ce propos, le Snipo apporte quelques précisions : « Après une accalmie cet été, la situation s’est à nouveau dégradée depuis la rentrée scolaire, avec de nombreux foyers confirmés dans les élevages sur l’ensemble du territoire le 2 octobre ». Le niveau de risque variait de négligeable à modéré. À ce titre, la surveillance des exploitations a été intensifiée. D’ailleurs, les experts du secteur disent que le nombre de nouveaux cas de grippe aviaire s’accélère.

Il a aussi déclaré que cela pourrait être une source d’une nouvelle épidémie. De plus, une intensification de la baisse des capacités de production nationales et européennes est attendue. À noter que cette situation concerne 13 pays européens.

Selon le Snipo, il n’y a toujours pas de solution pour répondre à la demande si l’offre reste insuffisante. Par conséquent, ces difficultés de livraison peuvent contribuer aux pénuries d’œufs. Ainsi, cela peut affecter d’autres industriels de l’agroalimentaire. Comme le notait le ministère de l’Agriculture en octobre dernier, il s’agit d’une situation exceptionnelle en France.