Les jardins potagers des Français seront-ils bientôt soumis à des taxes ? Info ou intox ? On vous fait le point ici.
« La croissance du nombre de jardins a été très importante ces dix dernières années »
«La croissance du nombre de jardins a été très importante ces dix dernières années, révèle Henri Delbard, obtenteur de roses et président de la SNHF (Société nationale d’horticulture de France). Cela, explique-t-il auprès du Figaro, est lié au développement de l’habitat individuel».
Plus besoin de vastes étendues : terrasses en hauteur, balcons aériens, rebords de fenêtre bien ciselés… Désormais, la moindre parcelle libre devient une toile fertile.
«Aujourd’hui, il n’y a plus d’un côté les jardins nourriciers, de l’autre ceux d’agrément, poursuit Henri Delbard. Les fonctions sont de plus en plus mêlées. Il y a une vraie mise en scène autour des légumes et des arbres fruitiers.»
Que l’on parle de jardins ouvriers ou de jardins partagés, de plus en plus de personnes cherchent aujourd’hui à produire ses propres légumes et à se nourrir à petit prix.
Les jardins potagers des Français bientôt soumis à des taxes ?
Mais qu’en est-il de cette rumeur sur une prochaine imposition des potagers ? Que prévoit réellement le gouvernement ? Comme rappelé par le site 18h39.fr,
« cette idée circule sur les réseaux sociaux » depuis 2016.
La vente de fruits et légumes en provenance de votre jardin fait partie des « activités classées accessoires ». Vous êtes par conséquent, tenus d’indiquer les revenus liés à cette activité durant votre déclaration de revenus.
Pour les propriétaires de potagers d’une superficie inférieure à 500 m², soigneusement adossés à leur résidence, leurs « gains ne seront pas imposables ».
Pour les autres jardiniers, les bénéfices engendrés par ces ventes se verront inscrits dans la colonne des revenus agricoles, soumis à l’imposition.
Questionné par l’AFP en juin 2023, « le ministère des Finances confirme qu’aucun projet de taxe n’est à l’étude concernant la production des jardins potagers de particuliers ».