Bonne nouvelle ! Les cours du pétrole s’effondrent, les prix à la pompe vont certainement suivre. Découvrez pour quand.
Les cours du pétrole s’effondrent, bientôt une baisse des prix des carburants
Ces derniers jours, le cours du pétrole s’affiche à des niveaux bien moins élevés. Il a reculé de plus de 6 % en un rien de temps. Ils sont actuellement sous le seuil des 90 dollars.
Le prix du Baril du Brent est passé à 84,43 dollars le dimanche 8 octobre 2023 et celui du WTI à 82,81 dollars.
Le déclin des prix du pétrole s’explique en partie par les annonces des principales banques centrales, évoquant des taux d’intérêt élevés à long terme, combinées à l’augmentation des taux obligataires américains.
Certains analystes craignent que ces facteurs ne nuisent à « l’économie mondiale et donc à la demande de pétrole ».
« Les restrictions sur l’exportation de diesel livré aux ports maritimes par pipeline ont (…) été levées, à condition que le fabricant fournisse au moins 50 % du carburant diesel produit sur le marché intérieur », indiquait Moscou dans un communiqué.
« Le frein à la demande de pétrole en Chine, en Europe et aux États-Unis pèse lourdement sur les prix du brut , limitant les gains potentiels liés aux réductions de l’offre de l’OPEP+ », indiquait Ed Morse, l’analyste, spécialiste du pétrole chez Citigroup Inc, à Bloomberg Television.
Ce recul des prix du pétrole aboutira très certainement à une diminution de prix des carburants en France dans les prochains jours. Une bonne nouvelle pour le porte-monnaie des automobilistes.
L’Opep prévoit une hausse de la demande mondiale jusqu’en 2045
Concernant les perspectives de la demande pétrolière mondiale, l’Opep a dévoilé son dernier rapport ce 9 octobre dernier.
« Ce qui est clair, relaye la Tribune, c’est que le monde continuera à avoir besoin de davantage d’énergie dans les décennies à venir », souligne le Koweïtien Haitham Al Ghais, secrétaire général du cartel de l’Opep.
« Notre scénario de référence voit la demande de pétrole atteindre 116 millions de barils par jour (mb/j) d’ici 2045, soit environ 6 mb/j de plus » par rapport à une estimation de 2022 (109,8 mb/j), « et avec le potentiel d’être encore plus élevée », assure Haitham Al Ghais.