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Les appels de phares pour signaler la police : qu’est-ce que je risque ?

Les appels de phares pour signaler la police : quest-ce que je risque ?
Les appels de phares pour signaler la police : qu'est-ce que je risque ?-© Getty images

Les appels de phares pour signaler la police : qu’est-ce que je risque ? Est-ce légal ou pas ? On vous fait le point à travers cet article.

Les appels de phares pour signaler la police : qu’est-ce que je risque ?

Alors que les vacances d’été approchent, les routes connaissent souvent une forte affluence. Pas surprenant que les policiers et les gendarmes intensifient les contrôles routiers durant cette période.

Alors que les applications mobiles à l’instar de Waze permettent aux utilisateurs de signaler la présence de la police, certains automobilistes français préfèrent toujours utiliser la méthode traditionnelle des appels de phares pour avertir les autres usagers de la route.

Mais beaucoup se demandent si cette pratique est autorisée ou interdite par le Code de la route. L’équipe d’Il Est Encore Temps vous fait le point sur la question.

Si légalement, aucun texte de droit ne vous interdit les appels de phares, prenez toutefois garde à ne pas en abuser.

« Comme le rappellent régulièrement les forces de l’ordre, les appels de phare peuvent entraver leur travail. Surtout lors de contrôles routiers de grande envergure », souligne Étienne Lejeune, avocat spécialisé en droit routier, sur son site internet.

A moins que vous ne souhaitez avertir les autres usagers d’un danger immédiat, l’allumage intermittent des feux de croisement ou des feux de route la nuit est vivement déconseillé.

Sachez que faire des appels de phares en pleine nuit peut éblouir les autres automobilistes et devenir dangereux, conformément à l’article R. 416-5 du Code de la route. Dans ce cas spécifique, les forces de l’ordre sont autorisées à infliger une amende forfaitaire de 135 €, qui peut être réduite à 90 €.

Gare aux « zones blanches » !

Depuis novembre 2021, les applications de navigation (Coyote, TomTom, Waze, etc.) doivent respecter une réglementation qui limite la signalisation des contrôles de police dans certaines zones appelées « zones blanches« .

Les contrôles d’alcool et de stupéfiants peuvent être signalés pendant deux heures, voire douze heures en cas d’enlèvement ou d’attaque terroriste.

Seules les routes départementales et communales sont affectées, avec un rayon de deux kilomètres en agglomération et de dix kilomètres hors agglomération.

Les conducteurs peuvent toujours signaler les contrôles, mais ces signalements ne sont pas visibles par les autres utilisateurs dans les « zones blanches ».