LEP, Livret A : cette mauvaise nouvelle concernant les futurs taux de votre épargne vient de tomber ! On vous donne toutes les infos.
Alors que les épargnants détenant le Livret A et le LEP attendent avec impatience cette hausse, cette mauvaise nouvelle concernant les futurs taux de votre épargne risque de les faire déchanter. L’équipe rédactionnelle d’Il Est Encore Temps fait le point pour vous.
Une mauvaise nouvelle sur le futur rendement du Livret A et du LEP vient de tomber !
Le Livret A augmentera bien au 1er février 2023. Selon les estimations, il pourra atteindre au minimum 3,30 %. Rappelons que le taux du Livret A a été doublé par deux fois, de 0,5 % à 1 %, puis à 2 % nets de fiscalité.
Le même taux est attendu au sujet du Livret Développement Durable et Solidaire (LDDS), étant donné que sa rémunération est similaire à celle du Livret A.
Le LEP va également voir sa rémunération passer de 4,60 % à plus de 6 % nets d’impôt.
l’Insee a dévoilé mercredi matin, la prévision d’inflation pour le mois de décembre 2022. Elle est un peu moins élevée que prévu.
Elle est de 5,9%, contre 6,8% annoncé récemment dans une note de conjoncture. Ceci est notamment lié au ralentissement des prix de l’énergie.
Avec une inflation à 6,6% en décembre, un taux « technique » de 3,377% était attendu. Avec une inflation à 5,9%, ce résultat va devoir descendre.
A combien finalement devrait-on s’attendre ?
Si la baisse de l’inflation constitue une bonne nouvelle pour le budget des Français, ce n’est pas le cas pour les épargnants. Parce que cela signifie un taux réduit à 3,302%, donc 3,30% après arrondi.
Ce ralentissement de la hausse des prix affectera fort probablement aussi le Livret d’épargne populaire. Espéré à 6,20% au 1er février 2023, son futur rendement pourrait finalement s’arrêter qu’à 6,10%.
La différence paraît minime au premier coup d’œil mais sachez que ce petit dixième d’écart pourrait bien dissuader le gouvernement d’accorder le coup de pouce espéré, nous prévient MoneyVox.
Chaque inflexion à la hausse du Livret A, même étant minime, représente un coût pour les banques distribuant le produit et qui doivent verser les intérêts dus aux épargnants.