Leclerc dépouillé par une famille : 70 caddies volés en 6 mois !

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Après plusieurs mois de vol dans un magasin Leclerc, un agent de sécurité a enfin pu attraper les coupables. Avec l’aide d’un membre de la famille travaillant chez Leclerc, la famille a pu voler près de 70 chariots pleins de produits. Cela, avec une somme modique à la caisse. Un crime qui finit par leur coûter très cher.

Chez Leclerc : une situation suspecte

Pendant les journées normales de travail, un agent de sécurité a commencé à soupçonner une famille d’achats répétés. De plus, c’est toujours à la même caisse. Finalement, lorsqu’il demande le reçu à la sortie pour vérifier le chariot, il constate que les prix affichés sont minimes. En effet, à sa grande surprise, la petite famille a révélé un reçu qui n’avait rien à voir avec ce qu’ils avaient pris dans l’étagère Leclerc en question. Le vigile a immédiatement signalé le problème à la direction. Ensuite, il vérifie toutes les caméras de surveillance du magasin.

Le fait de retracer l’utilisation de cette carte a permis d’établir des liens avec tous les passages frauduleux dans le Leclerc. Effectivement, cette arnaque s’est effectuée durant six mois. Les enquêteurs de la gendarmerie ont découvert que le vol s’étendait bien au-delà du chariot que le garde contrôlait. Il paraît que la caissière (membre de la famille) a trafiqué la caisse. Avec cela, elle pouvait manipuler le « contrôle des prix » sur l’écran de cette dernière. En conséquence, les produits ont été scannés, mais comptabilisés et inclus dans le total du reçu.

Un crime dans le magasin

Entre octobre 2021 et mars 2022, cette famille a pu débourser une somme assez ridicule pour près de 70 chariots pleins. En réalité, la famille n’a payé que 5 € tout au plus à la caisse pour des caddies d’une valeur d’au moins 150 €. Qu’il s’agisse d’alimentations, outillage, vêtements, produits technologiques ou des poussettes.

Ainsi, les enquêteurs de la gendarmerie ont fouillé divers passages en caisses. Il s’est donc avéré que les chariots étaient pleins à craquer. Ainsi, le prix cumulé de ces arnaques semble être estimé par le Leclerc en question à environ 10 000 € sur 6 mois. Au tribunal Saint-Pierre, jeudi 27 octobre, la famille n’a pas voulu contester les faits. Elle se considère même comme « accros ». Néanmoins, elle minimise le nombre total de chariots. « C’était comme une drogue, on en parlait entre nous en se disant qu’il fallait qu’on arrête… »

De graves répercussions pour la famille

Ironie du sort, la sœur de la caissière qui a bénéficié de ce stratagème s’est avérée être un agent de sécurité. Par conséquent, et à cause des vols répétés, elle ne peut plus exercer son métier. « Vous avez joué plus que des caddies sur ce coup-là », a ainsi souligné le parquet. Elle répond ainsi : « J’ai fait ça pour aider, on avait des soucis d’argent, mais je sais que c’est mal ».

« Un calcul de voyous financiers, car tout le monde sait que les vols dans les grandes enseignes sont déjà comptabilisés dans les prix affichés. De plus, il s’agit du prix de sortie, avec la TVA et la marge appliquée. Ils ont amorti ces pertes, il y a bien longtemps », défend le maître Alain Le Bras.