L’eau du robinet sous étroite surveillance dans 105 villes à cause des pesticides ! Toutes les infos à connaître ici.
Si les autorités sanitaires surveillent depuis l’eau du robinet dans 45 communes des Hauts-de-France. À l’automne, est-il précisé dans les colonnes de OuestFrance, 60 communes supplémentaires feront également l’objet de mesures similaires. L’eau du robinet sous étroite surveillance dans 105 villes à cause des pesticides ! On vous en dit plus dans nos prochaines lignes.
Pesticides : L’eau du robinet dans ces 105 villes est placée sous surveillance renforcée.
Cette mesure explique l’ARS ce jeudi, est surtout motivée par la recherche d’un pesticide.
L’Agence régionale de santé des Hauts-de-France surveillera tout particulièrement la concentration dans l’eau de métabolites de chloridazone, un sous-produit de la chloridazone, pesticide employé jusqu’en 2020 dans la culture de la betterave.
Cette surveillance renforcée a été décidée suite à la mise en évidence de ce produit à des niveaux parfois supérieurs au seuil transitoire dans plusieurs communes, soit de l’ordre de 3 microgrammes par litre tel que l’avait déterminé le ministère de la Santé, ce mi-juin.
Ces contrôles prévus par la réglementation européenne, répondent selon l’ARS, à un « principe de précaution. »
A titre d’informations, il faut savoir que l’Autorité européenne de sécurité des aliments avait courant 2007 « écarté un risque pour la santé humaine associé » à ces métabolites.
L’eau du robinet va être analysée « tous les 15 jours jusqu’à la fin septembre« .
Selon les résultats, l’ARS pourrait procéder à « des restrictions de la consommation de l’eau du robinet à des fins alimentaires pour les communes dont la valeur moyenne » dépassera ce seuil transitoire.
Qui sont les plus touchés ?
Il faut savoir que le préfet de l’Aisne est le département le plus touché. « Mais aussi dans l’Oise, la Somme et, dans une moindre mesure, dans le Pas-de-Calais« .
Une surveillance renforcée est également programmée à l’automne dans 60 autres communes de la région où la concentration est comprise entre 2 et 3 microgrammes par litre » en vue de s’assurer que les taux moyens ne sont pas, sur la durée, supérieurs à 3 microgrammes par litre ».
Les communes dont « la teneur en métabolites est comprise entre 0,1 et 2 microgrammes par litre » pourront quant à elles, »continuer à être consommée« . Il est question ici de quelque 2 200 communes.