La mortalité à l’échelle mondiale a bel et bien baissé en 2022… Ce qui n’est malheureusement pas le cas de la France qui fait exception.
Projections des démographes pour les prochaines années à venir.
Comme dévoilé par l’ONU, 67,1 millions de décès ont été recensés au niveau international en 2022. Un nombre en retrait comparé au pic de 69,3 millions en 2021, principalement attribuable à la pandémie de Covid-19.
Les projections indiquent que ce chiffre devrait continuer de diminuer cette année, avec une estimation aux alentours de 60,8 millions.
Les prévisions des démographes annoncent que le nombre de décès devrait repartir à la hausse à partir de 2024, pour atteindre 91,6 millions en 2050. L’estimation pourrait atteindre jusqu’à 122,9 millions en 2100.
Selon les experts, ces chiffres dépasseraient même le nombre de naissances prévu à cette échéance, fixé à 111,5 millions.
En scrutant le nombre global des morts en 2021, plus de la moitié, soit 50,3 %, des disparus avaient 70 ans ou plus.
En outre, 26,5 % se situaient entre 50 à 69 ans, tandis que 13,2 % étaient âgés de 15 à 49 ans.
Les jeunes âgés de plus de 5 ans et moins de 14 ans représentaient 1,2 % du total, tandis que les tout-petits de moins de 5 ans comptaient pour 8,9 % des décès.
Le taux de mortalité élevé en France, mais pas dans le monde !
Sur les 67,1 millions de morts en 2022, l’Inde a enregistré 13,3 millions de décès, suivie de près par la Chine avec 10,6 millions.
Les États-Unis ont compté 3,3 millions de disparitions, tandis que le Nigeria a déploré 2,8 millions de morts, et l’Indonésie en a recensé 2,7 millions. La Russie, de son côté, a comptabilisé 2,4 millions de morts.
5,15 millions de décès ont été enregistrés en 2022 dans l’Union européenne, dont 1,07 million en Allemagne ainsi que 713 000 en Italie.
La France arrive à la troisième place du podium avec 675 000 défunts, un chiffre en augmentation par rapport à 2020 (668 000), soit « le niveau le plus élevé depuis la Deuxième Guerre mondiale ».
Comme rappelé par le site lepoint.fr, le nombre de décès avait atteint un point bas dans l’Hexagone en 1961, avec 509 000 morts.