Le SMIC à 2000€ après la réélection de Macron ? Cette demande très sérieuse de la CGT

Le SMIC à 2000€ après la réélection de Macron ? Cette demande très sérieuse de la CGT
© Le Dauphine Libéré

Le SMIC à 2000€ après la réélection de Macron ? Cette demande très sérieuse de la CGT. On vous fait le point à travers notre article.

Alors que le Smic a été revalorisé ce 1er mai, Philippe Martinez, SG de la CGT, revendique auprès du Parisien que les minima de branche soient automatiquement rehaussés au niveau du Smic mais qu’il passe à 2000 € ! Le SMIC à 2000€ après la réélection de Macron ? Cette demande très sérieuse de la CGT.

Il réclame de « faire une augmentation des minima de branches pour que tous les échelons soient en mesure d’évoluer de façon similaire ».

Au 1er mai, ce dernier a rappelons-le, augmenté automatiquement de 2,65 %, ce qui correspond aux environ de 33€ nets en plus par mois, portant ainsi le salaire minimal à 1 645,58€ bruts mensuels.

Selon toujours le secrétaire général de la CGT, une majorité des minima de branches retombera en dessous du seuil du SMIC après l’instauration de cette hausse.

Il serait nécessaire, indique-t-il ce samedi auprès de France Inter de « faire une augmentation des minima de branches pour que tous les échelons soient en mesure d’évoluer de façon similaire ».

Les aides financières, estime Philippe Martinez, ne sont absolument pas une solution au problème.

Une grève pour une augmentation de salaire ?

Il en va de même avec les primes… Voilà pourquoi il incite l’ensemble des salariés à faire une grève pour revendiquer des augmentations de salaire. Il est selon lui, nécessaire d’avoir une mobilisation la plus large possible.

Certains conflits révèle-t-il, sont déjà présents, comme par exemple chez Thalès ou Amazon.

Ce début avril par exemple, il faut savoir que les salariés du géant américain ont débrayé dans huit sites logistiques en France. Ils demandaient une augmentation générale du salaire de 5% minimum, contre 3% comme annoncé par Amazon.

Mi-avril, Amazon France avait également accepté de porter de 3% à 3,5% sa proposition d’augmentation générale des salaires. Une offre jugée inadmissible par l’intersyndicale.