Ce couple de trentenaires a déjà réussi à amasser jusqu’à présent pas moins d’un tiers de cet objet qui n’est pas toujours valorisé grâce à un don. Plus motivés que jamais pour concrétiser leur projet étonnant, ils nourrissent l’espoir de rassembler ces 400 000 bouchons de liège d’ici la fin de cette année.
Un pari un peu fou…
Apparemment, c’est un pari quelque peu audacieux. Cependant, après une réflexion approfondie, il devient clair que ce couple s’est engagé dans ce projet pour une raison très précise.
En effet, Clémence Blondelle et Stéphane Lagrève, originaires d’Amiens dans la Somme, ont entrepris de collecter ces 400 000 bouchons de liège en raison de leurs propriétés isolantes et leur résistance à la décomposition.
Cette substance, dont l’utilité demeure largement méconnue du grand public, est constituée à hauteur de 90 % d’air. Cela confère à cette matière, une fois réutilisée dans la construction, une faible densité ainsi que d’excellentes qualités acoustiques et vibratoires.
Des bouchons de liège à la construction…
De plus, le couple a opté pour le liège en raison de sa capacité à résister à l’humidité. Travaillant dans le domaine de la construction, Stéphane Lagrève et Clémence Blondelle vont mélanger ces bouchons de liège avec de la chaux afin de les utiliser comme chape pour le sol de leur maison.
« Depuis plusieurs mois, nous cherchons une grange à réhabiliter dans les environs d’Amiens, témoignaient-ils dans les colonnes du Parisien. Nous sommes partis sur une surface d’environ 100 m2 de plain-pied », poursuivaient-ils. Nous voulions nous engager dans le réemploi pour des raisons écologiques et économiques », précisaient-ils.
Ils ne se sont pas arrêtés là. « Le liège, ça coûte cher. Dans le même temps, c’est une matière qui n’est pas toujours valorisée, recyclée », explique par la suite le même couple.
« Je travaille dans le bâtiment. Par mon métier, je vois pas mal d’innovations et d’alternatives avec les bouchons en liège », a fait bien mention, selon toujours le Parisien, Stéphane Lagreve.
En attendant que ce couple trouve la grange idéale, les 400 000 bouchons de liège seront donc conservés dans d’énormes sacs Big Bal, avant d’être entreposés chez des amis dans leur cave.